Le Seigneur est proche
Dans cette parabole, l’ivraie (une mauvaise herbe) a été semée au milieu de la bonne semence qui représente les croyants, “les fils du royaume” (v. 38). Il s’agit de ceux qui sont nés de nouveau et qui forment (quel que soit le milieu chrétien auquel ils se rattachent) l’assemblée du Seigneur qui lui-même y ajoute ceux qui sont sauvés (Actes 2. 47). L’ivraie représente des personnes qui ne sont pas nées de nouveau, mais qui sont au milieu des enfants de Dieu, qui disent être chrétiennes, mais n’appartiennent pas à Christ.
Ce mélange est hélas très ancien. Dès le début de l’Église, des faux docteurs ont réussi à semer leurs mauvaises doctrines au milieu des enfants de Dieu (voir Actes 20. 29, 30). Paul pouvait ainsi parler de ceux qui se trouvent dans la maison qui porte le nom de Christ, mais est devenue “une grande maison” (voir 2 Timothée 2. 20). Et jusqu’à aujourd’hui, la chrétienté compte ainsi des vrais croyants, mais aussi de “l’ivraie” plus ou moins facile à reconnaître.
Le Seigneur dit donc de ne pas chercher à purifier la chrétienté de ces faux chrétiens. Bien sûr, dans nos rassemblements locaux, nous avons la responsabilité de veiller à ce que la sainteté de Dieu soit maintenue dans la communion avec de vrais enfants de Dieu, par la séparation du mal et de ceux qui le commettent (voir 1 Corinthiens 5). Mais le Seigneur nous montre que mener une sorte de guerre contre tous ceux qui se réclament du nom de notre Dieu, n’est pas notre combat.
Notre devoir, à nous chrétiens, consiste plutôt à prêcher la Parole en “faisant preuve, dans l’enseignement, de pureté de doctrine” (Tite 2. 7), à marcher avec le Seigneur tout en ayant les yeux fixés sur lui (Hébreux 12. 2), et à produire des fruits pour sa gloire (Jean 15. 8, 16).