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Le Seigneur est proche

Jésus répondit : … si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci, – afin que s’accomplisse la parole qu’il avait dite : De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun.
Jean 18. 8, 9
Laissez aller ceux-ci

Considérez ce moment terrible dans la vie du Seigneur Jésus, quand Judas, “ayant pris la compagnie de soldats et des gardes”, vient au jardin de Gethsémané “avec des lanternes, des flambeaux et des armes” (Jean 18. 3). Combien la tromperie et la haine du cœur humain apparaissent dans cette lumière des flambeaux ! Cette bande n’était cependant que l’avant-garde ; derrière elle se tenaient les puissances des ténèbres, attendant pour écraser Jésus et l’accabler. Mais comment a-t-il réagi à la crise ? – Il a dit : “Laissez aller ceux-ci”.

Il aurait pu échapper à ce qui allait suivre, car deux paroles de sa bouche auraient suffi à paralyser tout le pouvoir de ses adversaires. Mais il n’a pas voulu employer sa puissance divine pour se sauver lui-même ; s’il l’avait fait, il aurait perdu ses bien-aimés.

Ses disciples auraient pu essayer de mettre cette bande en déroute, mais Jésus n’a pas voulu les laisser combattre. À quoi auraient servi leurs faibles armes contre tout ce qui se trouvait derrière ces hommes ? Jésus voyait ce qui était derrière eux – les terribles douleurs, la méchanceté de Satan, le jugement de Dieu. Il voyait le loup prêt à dévorer les brebis, et l’épée de justice qui s’était réveillée contre les péchés de son peuple, et il dit : “Laissez aller ceux-ci, – afin que s’accomplisse la parole qu’il avait dite : De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun”.

Seul, il souffrirait toute la peine. Il boirait la coupe jusqu’au fond, et la boirait seul pour eux. Il les protégerait des souffrances ; il se tiendrait entre eux et l’Ennemi menaçant ; il deviendrait leur remplaçant sous le jugement, et il se sacrifierait lui-même pour eux. C’était le seul moyen, et son amour l’a conduit dans cette voie, avec constance et de façon délibérée, afin qu’il puisse garder à toujours pour lui-même ceux que le Père lui avait donnés. Nous étions représentés là, dans ceux au sujet desquels il a dit : “Laissez aller ceux-ci”. Et chacun de nous peut dire : “Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20).

J.T. Mawson

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