L’adoration est l’exercice le plus élevé dont le croyant soit capable. En considérant ce sujet, il est important de se souvenir qu’il y a une grande différence entre ce qui est présenté dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament.

Auparavant, Dieu, dans une grande mesure, était caché. Sa sagesse et sa providence étaient démontrées dans la création. Son amour se voyait dans le soin qu’il prenait de ceux qui se confiaient en lui. Sa grâce était proclamée par les prophètes comme quelque chose qui était encore à révéler. Il n’y avait donc pas d’accès immédiat à la présence de Dieu. Le voile qui sépare le lieu saint du lieu très saint – le lieu de la présence de Dieu dans le tabernacle – n’avait pas été déchiré. La parole de Dieu à Israël, c’était : “N’approche pas d’ici” (Exode 3. 5) et : “Vous vous prosternerez de loin” (Exode 24. 1).

Mais la venue de Christ a complètement changé la manière dont nous pouvons adorer Dieu. La grâce et la vérité sont maintenant révélées. Le voile est déchiré : le chemin pour entrer dans le lieu très saint est ouvert. Tout croyant est invité à s’approcher, par l’Esprit, “en pleine assurance de foi” (Hébreux 10. 19-22). L’adoration est maintenant basée sur l’œuvre accomplie de notre Seigneur. Nous entrons par l’Esprit dans la présence immédiate du Père, dans la pleine conscience d’être ses enfants.

L’adoration, c’est plus que la prière ou une prédication édifiante. C’est l’esprit qui est occupé à adorer Dieu lui-même, en ayant le privilège de se tenir devant lui, dans sa sainte présence. Il ne s’agit pas seulement d’avoir de la reconnaissance pour ce qu’il nous donne, mais de l’adorer pour ce qu’il est lui-même. C’est cela que le Père recherche. L’adoration réjouit particulièrement Dieu lorsque nous oublions un peu nos circonstances et nos besoins, pour contempler les perfections inégalables du Dieu éternel, à la lumière de la croix et du tombeau vide.