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Le Seigneur est proche

Un peu de temps et vous ne me verrez pas, et encore un peu de temps et vous me verrez, parce que je m’en vais au Père. Quelques-uns de ses disciples se dirent alors les uns aux autres : Que signifie ce qu’il nous dit : Un peu de temps… ?
Jean 16. 16, 17
Un peu de temps… seulement

Le Seigneur a pour nous un mot de consolation, quand il dit à ses disciples (et à nous-mêmes) que bientôt, dans “un peu de temps”, il reviendra pour ne plus jamais nous quitter. Actuellement, nous avons des moments de communion avec notre Seigneur bien-aimé, mais combien ils sont irréguliers et fugitifs : là, aujourd’hui, et disparus demain !

Que de choses dans le monde peuvent attrister le croyant ! Le Seigneur est rejeté et déshonoré, ses actes providentiels sont méprisés, son nom est blasphémé. Sa création “soupire ; elle est en travail” (Romains 8. 22). Il y a un manque de communion parmi les siens, et son cœur plein d’amour est blessé dans la maison de ses amis (voir Zacharie 13. 6).

Dans “un peu de temps” seulement, toute cette iniquité sera terminée, et notre Seigneur viendra pour prendre ses rachetés dans les demeures de la maison de son Père. Son amour nous les a préparées, et nous ne les quitterons plus.

Quel jour béni quand notre Seigneur ne sera plus déshonoré, mais sera assis sur un trône, entouré des louanges de l’univers plein de joie ! Là, le péché aura disparu pour toujours et la mort aura été “engloutie en victoire” pour l’éternité (1 Corinthiens 15. 54) !

Amis croyants dans la peine, pensez souvent que ce “peu de temps” sera bientôt passé, et qu’une limite est fixée à vos douleurs. Lorsque vous aurez souffert “un peu de temps” (1 Pierre 5. 10), le peu de temps se fondra dans l’éternité. Alors, nous serons “toujours avec le Seigneur(1 Thessaloniciens 4. 17), notre Sauveur qui ne change pas et ne peut pas changer.

Cherchez à demeurer plus habituellement dans la pensée de cet accomplissement de vos désirs les plus chers.

J.R. MacDuff
Encore un peu de temps, de travail et d’attente…
Et puis, tes portes s’ouvriront,
Cité du Dieu vivant, céleste et permanente,
Où les élus demeureront.

E. Laügt

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