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Le Seigneur est proche

Au bout de trois ans, tu mettras à part toute la dîme de ta récolte de cette année-là, et tu la déposeras dans tes portes. Et le Lévite… et l’étranger, et l’orphelin, et la veuve… viendront, et ils mangeront et seront rassasiés ; afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout l’ouvrage de ta main, que tu fais.
Deutéronome 14. 28, 29
Dieu prend soin de ses enfants

Comme nous le savons, chaque Israélite devait donner la dîme de ses récoltes aux Lévites (Nombres 18. 21, 24). Mais nous lisons dans le Deutéronome que les fils d’Israël devaient apporter chaque année une deuxième dîme à Jérusalem. Ils devaient manger eux-mêmes cette dîme, en compagnie de leurs familles, de leurs serviteurs et des Lévites présents. De cette façon, ils devaient se réjouir de tout ce que Dieu leur avait donné, en communion avec lui et les uns avec les autres : ils devaient se “réjouir devant l’Éternel, leur Dieu” (Deutéronome 12. 6-12, 17, 18 ; 14. 22-27).

Les versets ci-dessus parlent encore d’une troisième dîme, qui n’était à vrai dire qu’une forme spéciale de la deuxième : tous les trois ans, les Israélites ne devaient pas apporter cette dîme à Jérusalem, mais la déposer dans leurs portes pour qu’elle soit donnée non seulement aux Lévites, mais aussi aux étrangers et aux personnes sans ressources.

Au cours des années, beaucoup de chrétiens ont pu accumuler de grandes récoltes spirituelles : l’étude personnelle de la Parole, des prédications, des conférences, leur ont donné les richesses du pays, notre patrie céleste. La dîme pour les pauvres nous rappelle notre devoir de transmettre aussi cette bénédiction à ceux qui manquent de nourriture spirituelle.

Ces versets de Deutéronome 14 se terminent par la promesse : “afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse”. La bénédiction divine nous est aussi promise quand nous ouvrons ainsi notre cœur aux autres, que nous nous entretenons avec eux de la Parole de Dieu et que nous chantons ensemble des cantiques d’adoration et de reconnaissance, à la gloire de Dieu, pour les bénédictions spirituelles que nous possédons nous-mêmes. Et cela nous rendra encore plus heureux et reconnaissants : “Tu diras devant l’Éternel, ton Dieu : … Regarde de ta sainte demeure, des cieux, et bénis ton peuple…” (Deutéronome 26. 13, 15).

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