Le Seigneur est proche
Dans le premier passage ci-dessus, l’apôtre Paul encourage Timothée à ne pas délaisser la bonne doctrine qu’il a reçue dans son cœur, mais à tenir ferme, enseignant avec persévérance autour de lui, que le contexte soit favorable ou non.
De tout temps, des croyants se sont laissé aller à leurs propres pensées, et, pour diverses raisons, n’ont plus supporté le sain enseignement. Il arrive que le péché ne soit plus mentionné, car cela déplaît. Il y a ainsi de grands courants dans la chrétienté contemporaine, comme l’évangile de la prospérité, dans lesquels les âmes sont attirées par de fausses promesses, soi-disant divines : on affirme que tous doivent obligatoirement guérir, et que si l’on donne un euro à Dieu, il nous en rendra cent. Beaucoup de frères et sœurs sont ainsi découragés, ne comprenant pas pourquoi Dieu n’exauce pas de telles promesses. Ils pensent peut-être qu’ils ne sont pas assez généreux, assez pieux, assez… ? La liberté d’enfants devant leur Père fait alors place à la culpabilité et à une forme d’asservissement.
Il est nécessaire également de réaliser que nous aussi, qui que nous soyons, nous avons tendance à vouloir entendre un enseignement qui nous plaît. Personne n’aime être repris dans sa façon de penser, et nous ne sommes pas meilleurs. Soyons humbles et acceptons que, nous aussi, nous nous sommes détournés du droit chemin, peut-être juste un peu ! “Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir…, et ta pauvreté viendra comme un voyageur” (Proverbes 6. 10, 11).
Face à ces situations, ne nous retranchons pas derrière une barrière de vérité ; mais ne sombrons pas non plus dans le découragement et l’amertume face à une tâche trop grande. Ayons plutôt à cœur, inlassablement, de présenter la saine doctrine autour de nous, avec une attitude patiente et désireuse du bien de notre prochain (voir 2 Timothée 2. 24-26).