L’œuvre du Seigneur, ce n’est pas seulement prêcher l’évangile et enseigner la Parole. Cela implique inévitablement la gestion des moyens financiers. Ceux-ci doivent être administrés fidèlement : “Ce qu’on demande à des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle” (1 Corinthiens 4. 2), non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes.

À Jérusalem et dans les régions voisines, les premiers croyants avaient regroupé leurs ressources. Ils vendaient leurs terres et leurs possessions ; puis ils donnaient l’argent aux apôtres, afin qu’il soit utilisé pour le bien commun (voir Actes 4. 32-37). Un peu plus tard, cette responsabilité a été confiée à d’autres hommes fidèles (6. 2, 3). La sagesse de cette organisation est devenue évidente dans des temps de famine et quand la persécution sévissait. Les assemblées, en particulier celles qui étaient issues des nations, apportaient leur aide financière, à commencer par Antioche (voir Actes 11. 28-30). Ce principe est aussi valable pour nous (voir Galates 6. 6).

Les croyants des assemblées de la Macédoine et de l’actuelle Grèce contribuaient à répondre à ce besoin. L’argent liquide, les chèques et les transferts électroniques d’argent n’existaient pas ; il s’agissait alors de monnaie en cuivre, en argent et en or, ou de lingots qui devaient être soigneusement déplacés et gardés durant de longs voyages. Tite et deux autres frères “désignés par les assemblées” de la Macédoine et “envoyés” par elles (2 Corinthiens 8. 1, 19, 22, 23) ont accompagné l’apôtre Paul pour se rendre dans les assemblées de l’Achaïe (9. 2) et recueillir les sommes des collectes faites semaine après semaine (voir 1 Corinthiens 16. 1-4). Paul recommande Tite et ces frères pour ce service, avec la plus grande considération.