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Le Seigneur est proche

L’homme qui agira avec fierté, n’écoutant point le sacrificateur qui se tiendra là pour servir l’Éternel ton Dieu, ou le juge, cet homme-là mourra, et tu ôteras le mal du milieu d’Israël ; et tout le peuple l’entendra, et craindra, et n’agira plus avec fierté.
Deutéronome 17. 12, 13
Un esprit d’humilité

Si des difficultés apparaissaient au milieu du peuple d’Israël, celui-ci avait à obéir à ce commandement : “Tu te lèveras, et tu monteras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi” (Deutéronome 17. 8). La sentence du jugement pouvait alors être donnée par les sacrificateurs, les Lévites, et le juge qu’il y avait en ces jours-là (v. 9). Ensuite, les Israélites devaient obéir et agir suivant le jugement. Mais si quelqu’un agissait “avec fierté”, il devait être condamné à mort. Tout le peuple devait le savoir et apprendre ainsi à ne pas agir d’une telle façon.

Trois points importants découlent de ce commandement. Tout d’abord, s’ils ne pouvaient pas résoudre le problème, ils devaient aller au lieu que l’Éternel choisirait. Ensuite, les sacrificateurs et les Lévites les enseigneraient selon la Loi et la pensée de Dieu. Troisièmement, si quelqu’un n’écoutait pas, il devait être retiré par la mort.

L’application morale de cet enseignement est donnée par le Seigneur Jésus en Matthieu 18, lorsque nous avons à faire à une offense entre croyants. “S’il arrive que ton frère pèche contre toi, va, reprends-le, seul à seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère” (v. 15). Mais si le coupable a une attitude fière et ne veut pas écouter la partie offensée, ni les autres, le problème devient plus compliqué. Qu’est-ce que le Seigneur nous demande alors de faire ? “Dis-le à l’assemblée”. Ainsi, avec une bonne attitude spirituelle et selon l’enseignement des Écritures, l’assemblée doit parler au coupable. “Et s’il ne veut pas non plus écouter l’assemblée, qu’il soit pour toi comme un homme des nations et comme un publicain” (v. 17). Il est solennel de voir combien quelque chose d’aussi insignifiant en apparence peut amener à un tel jugement. Mais c’est un problème d’attitude du cœur.

“Soyez soumis… les uns à l’égard des autres, soyez revêtus d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles” (1 Pierre 5. 5).

A. Leclerc

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