Le Seigneur est proche
L’apôtre Paul s’adresse à Tite comme à son “véritable enfant selon notre commune foi”. Cela nous indique clairement que, grâce au ministère de l’apôtre, Tite connaissait le Seigneur Jésus Christ personnellement comme son Sauveur et son Seigneur. Mais contrairement à beaucoup de ces premiers chrétiens, il n’était pas d’origine juive. Voici donc que s’élevait une difficulté pratique qu’il fallait résoudre : les Grecs et les gens des nations, tels que Tite, devaient-ils être circoncis et garder la Loi ?
C’est ce qu’enseignaient certains chrétiens juifs venus de Jérusalem à Antioche. Fortement opposés à ces enseignements, Paul et Barnabas vont à Jérusalem avec d’autres frères de l’assemblée d’Antioche pour y reprendre cette question avec les apôtres et les anciens (voir Actes 15). Paul écrira plus tard aux Galates qu’il était monté à Jérusalem “à la suite d’une révélation”. Paul avait aussi délibérément emmené avec lui Tite, ce Grec converti, incirconcis et détaché de toute culture juive. Allait-il être accepté par les chrétiens d’origine juive comme un chrétien à part entière, un frère en Christ ?
L’Esprit Saint a guidé la suite de cette discussion et en a conservé le résultat dans les Écritures pour notre instruction : les apôtres avec les anciens en sont arrivés à la conclusion que suivre la Loi n’était plus nécessaire. Pourquoi ? Parce qu’absolument rien n’a besoin d’être ajouté à la foi : l’œuvre du Seigneur Jésus, qui seule peut sauver quelqu’un, est complète et parfaite. Le salut s’acquiert par la foi en Christ, sans avoir à être complété par le respect d’une loi. Cette conclusion a été présentée à toute l’assemblée ; puis, afin de l’établir formellement pour tous, une lettre a été écrite à Antioche. Cette lettre a été aussi communiquée aux autres assemblées des nations (Actes 16. 4).
Actuellement dans nos pays, nous sommes peu confrontés au problème de la circoncision juive, mais