Le Seigneur est proche
Les chrétiens ont toujours en eux la chair – la nature humaine marquée par le péché (Romains 8. 3) –, même s’ils ne sont plus “dans la chair” quant à leur position devant Dieu (v. 9). Et si nous ne marchons pas par l’Esprit,
Pierre a confessé le Seigneur Jésus comme étant “le Christ, le Fils du Dieu vivant” (Matthieu 16. 16). Ce ne sont pas “la chair et le sang” qui lui ont révélé cela, mais la grâce souveraine du Père qui est dans les cieux (v. 17 ; voir Jean 1. 13). Grâce à cette révélation qui lui venait des cieux, Pierre est appelé “bienheureux” par le Seigneur lui-même.
“Dès lors Jésus commença à montrer à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, et qu’il souffre… et qu’il soit mis à mort, et qu’il soit ressuscité le troisième jour” (v. 21). La réaction de Pierre à l’annonce du Seigneur concernant sa prochaine crucifixion nous surprend autant que la réponse solennelle que le Seigneur lui donne. Cependant, ces faits sont écrits pour notre enseignement.
Pierre amène Jésus à l’écart et commence à le reprendre : “Seigneur, Dieu t’en préserve, cela ne t’arrivera pas !”. Pierre prend Jésus à part, en tête-à-tête, pour le sermonner. Le mot traduit par “reprendre” signifie avertir sérieusement. Pour Pierre, si le Seigneur acceptait de mourir de cette façon, tous ses propres espoirs de régner avec lui ne pouvaient se réaliser ! Il pensait plus à lui-même qu’au Seigneur et à ce qu’Il devait accomplir.
N’est-ce pas bien souvent notre cas, amis chrétiens, quand nous essayons de combiner nos plans, nos pensées, nos agendas avec ceux de Dieu, cherchant à faire comme si c’étaient les siens ?