Pierre était sorti du petit bateau de pêche vers les vagues menaçantes, laissant ses collègues plus en sûreté dans la barque. Peut-être ont-ils surveillé leur ami avec stupéfaction – il arrive souvent que nos actes de foi ne soient pas appréciés ou compris, même par ceux qui nous sont proches. Pierre pouvait quelquefois être impulsif dans ses actes, mais là, on ne peut pas douter qu’il ait agi avec foi. Dans d’autres occasions, il pourra courir puis entrer dans un tombeau vide (Jean 20. 6), ou aussi se jeter à l’eau (21. 7). Il avait donc certainement un tempérament ardent et énergique, mais il avait aussi la foi dans le Seigneur Jésus.

Pierre marche vers le Seigneur, mais voyant que le vent est fort, il a peur et, quand il commence à enfoncer, il crie : “Seigneur, sauve-moi !”. Remarquons qu’il est tout aussi impossible de marcher sur une eau calme que sur une eau houleuse ! Un frère a écrit : Celui qui enfonce dans l’eau le fait sur une eau calme aussi bien que dans l’orage, et celui qui peut marcher sur l’eau le fera aussi bien dans l’orage que sur l’eau calme.

Parfois on entend dire qu’il est difficile de marcher comme chrétien. C’est vrai, et c’est même impossible ! Nous ne pouvons pas marcher dans le chemin de la foi à moins d’avoir les yeux fixés sur Jésus. Que le temps soit paisible ou orageux, notre regard doit être fixé sur le Seigneur.

Si nous trébuchons et commençons à enfoncer, le Seigneur étendra rapidement sa main et nous sauvera. Pierre a crié au Seigneur ; alors, il a été retiré des eaux et mis en sûreté. Un doux reproche a suivi : “Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ?” (v. 31b). C’était une “petite foi”, et elle a vacillé, mais Christ est toujours le Sauveur plein de grâce, et il désire nous encourager à persévérer.