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Le Seigneur est proche

Jésus pleura.
Jean 11. 35
Christ, un Sauveur plein de sympathie

À Béthanie, les deux sœurs Marthe et Marie étaient désorientées et brisées par un douloureux dépouillement. Elles avaient fait appel à Jésus, qui les aimait tellement (v. 5) ; elles avaient espéré que leur Ami se serait hâté de venir à leur secours, et aurait guéri leur frère de sa maladie, mais il ne l’avait pas fait. Dans cette grave crise de leur vie, il semblait que le Seigneur les avait abandonnées ; maintenant, leur frère était mort et son corps en voie de corruption gisait dans un tombeau scellé. Elles étaient assises dans la maison, désespérées.

C’est alors que Jésus vient vers elles. Marthe sort à sa rencontre et exprime à Jésus ce qu’elle a sur le cœur. Marie, elle, se jette à ses pieds en pleurant. Et Jésus pleure. Mots extraordinaires : “Jésus pleura”. Quelle surprise pour Marie lorsqu’elle a vu les larmes sur les joues de Jésus ! Il a dû lui paraître merveilleux ce jour-là ! Les larmes de Jésus révélaient tout ce qu’il y avait dans son cœur ! Comme sa sympathie a dû diminuer son chagrin ! Une telle proximité avec Jésus a été le résultat de sa peine. L’oublierait-elle jamais ? Enfants de Dieu qui souffrez, “Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8) ! Le même pour vous, tel qu’il l’a été pour Marie.

Ensuite, de sa voix puissante, le Seigneur brise le pouvoir de la mort et délivre le captif de son étreinte. La foule contemple cela, émerveillée ; mais Marie a appris quelque chose de plus merveilleux que la puissance qui impressionnait les assistants. La sympathie de Jésus a mis du réconfort dans son âme ; elle a appris qu’il était plus grand que son chagrin et tout proche d’elle. Elle n’aurait jamais su combien il l’aimait, ni quelle tendresse il y avait dans son cœur et combien sa présence était bienfaisante, si ce n’avait été à cause de son grand chagrin.

J.T. Mawson
Être à tes pieds dans la tristesse,
Trouvant, pour toutes mes douleurs,
Ta sympathie et ta tendresse,
Ta bonté qui tarit mes pleurs ;

Ah ! qu’à tes pieds, Seigneur, je reste,
Et, qu’ici-bas, ma faible voix
Exalte, unie au chœur céleste,
Le Fils de Dieu mort sur la croix !

H. Rossier

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