Le Seigneur est proche
À Béthanie, les deux sœurs Marthe et Marie étaient désorientées et brisées par un douloureux dépouillement. Elles avaient fait appel à Jésus, qui les aimait tellement (v. 5) ; elles avaient espéré que leur Ami se serait hâté de venir à leur secours, et aurait guéri leur frère de sa maladie, mais il ne l’avait pas fait. Dans cette grave crise de leur vie, il semblait que le Seigneur les avait abandonnées ; maintenant, leur frère était mort et son corps en voie de corruption gisait dans un tombeau scellé. Elles étaient assises dans la maison, désespérées.
C’est alors que Jésus vient vers elles. Marthe sort à sa rencontre et exprime à Jésus ce qu’elle a sur le cœur. Marie, elle, se jette à ses pieds en pleurant. Et Jésus pleure. Mots extraordinaires : “Jésus pleura”. Quelle surprise pour Marie lorsqu’elle a vu les larmes sur les joues de Jésus ! Il a dû lui paraître merveilleux ce jour-là !
Ensuite, de sa voix puissante, le Seigneur brise le pouvoir de la mort et délivre le captif de son étreinte. La foule contemple cela, émerveillée ; mais Marie a appris quelque chose de plus merveilleux que la puissance qui impressionnait les assistants. La sympathie de Jésus a mis du réconfort dans son âme ; elle a appris qu’il était plus grand que son chagrin et tout proche d’elle. Elle n’aurait jamais su combien il l’aimait, ni quelle tendresse il y avait dans son cœur et combien sa présence était bienfaisante, si ce n’avait été à cause de son grand chagrin.