Cette prière, expression d’un désir ardent, a déjà reçu une réponse partielle : Dieu est bien venu en effet sur la terre depuis les hauts cieux, dans la personne de Jésus, lorsqu’il est né à Béthléem. Cette venue a eu des effets extraordinaires. Mais une réponse complète sera donnée lorsque Jésus reviendra pour juger le monde avec une majesté glorieuse et une grande puissance et qu’il posera ses pieds sur la montagne des Oliviers (Zacharie 14. 4 ; Actes 1. 11, 12) ; les effets seront alors tout différents.

Les “montagnes” représentant symboliquement des gouvernements élevés dans le monde, ont été touchées moralement par la première venue de Christ. Le roi Hérode a été très troublé quand il a entendu parler de la naissance du Messie et il a cherché le moyen de le faire mourir (Matthieu 2. 1-16). Un autre Hérode, plus tard, a cherché à l’humilier (Luc 23. 11).

Mais quand le Seigneur Jésus régnera avec puissance et une grande gloire, toutes les “montagnes” s’effondreront, étant abaissées au même niveau, de sorte que Christ seul sera exalté. Il apparaîtra comme “Roi des rois” et “Seigneur des seigneurs” (Apocalypse 19. 16).

Une autre image – le feu qui brûle les broussailles – peut nous parler du fait que la présence du Seigneur dans le monde a eu pour effet d’allumer un feu dans de précieuses âmes, pour y brûler les broussailles des œuvres de la chair (son orgueil, son arrogance, sa recherche de soi-même et ses convoitises). À sa seconde venue, on verra cela plus largement dans le monde entier.

Le feu fait aussi “bouillonner l’eau” : cette image nous parle de la puissance purificatrice de la présence du Seigneur Jésus. L’eau est un type de la Parole de Dieu, et si elle bout, la purification est parfaite. Cela s’applique aujourd’hui aux croyants (voir Éphésiens 5. 25-27). Quand le Seigneur viendra dans sa gloire, toutes les nations en seront tellement affectées qu’elles en trembleront.