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Le Seigneur est proche

Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies indiscernables !
Romains 11. 33
Il crée, il sauve !

Qui pourrait mesurer l’incommensurable profondeur de la sagesse et de la connaissance de Dieu ? Par lui le monde a été créé, comme Jérémie l’écrit : “C’est lui qui a fait la terre par sa puissance, qui a établi le monde par sa sagesse, et qui, par son intelligence, a étendu les cieux” (Jérémie 51. 15). Nous ne sommes pas étonnés de lire que “les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de Dieu éclataient de joie” à la naissance de l’univers (Job 38. 7).

De même, dans ce verset de Romains 11, l’apôtre Paul ne peut se retenir de faire jaillir de son cœur une magnifique doxologie (expression de louange envers Dieu) lorsqu’il contemple le vaste panorama de la sagesse et de la connaissance de Dieu. Il a formé une “nouvelle création” (2 Corinthiens 5. 17) dans laquelle le Seigneur Jésus est “premier-né parmi beaucoup de frères” (Romains 8. 29). Dans l’Épître aux Romains, sous la direction infaillible du Saint Esprit, Paul montre comment Dieu a pu en même temps sauver l’homme pécheur, régler le problème du péché, satisfaire aux exigences de la Loi, procurer la justice à l’homme, et cependant demeurer saint et juste. C’est là l’origine de cette exclamation émerveillée de l’apôtre : “Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu !”.

Cette épître développe la profondeur de la sagesse de Dieu, en mettant d’abord en relief la ruine de l’homme, démontrant qu’il est un être coupable, corrompu, et passible de la colère divine (ch. 1 à 3. 20). Mais, à la fin du chapitre 3 (v. 21-31), Paul montre le remède de Dieu face à cette terrible situation : le croyant est rendu juste sur le fondement de l’œuvre rédemptrice de Jésus Christ. La grâce de Dieu offre ainsi un salut gratuit au pécheur qui se repent. Le chapitre 4 prouve, avec les exemples de deux hommes de l’Ancien Testament (Abraham et David), que la foi seule sauve, indépendamment des œuvres accomplies dans l’espoir de se justifier. Sur le plan pratique, cet immense salut appelle de notre part une vie d’obéissance et de sainteté à laquelle Dieu a pourvu en nous associant avec Christ dans sa mort et sa résurrection (ch. 5 à 7). Et au chapitre 8, Paul peut ainsi conclure son développement : “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus” (v. 1).

En vérité, “que ses jugements sont insondables et ses voies indiscernables !”

d’après R.A. Barnett

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