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Le Seigneur est proche

Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Jean 14. 15
Obéissance et légalisme

L’obéissance est une attitude d’esprit vis-à-vis d’une autorité supérieure. Pour les croyants, cette autorité c’est Dieu. De plus, l’obéissance est en relation avec l’attitude de chacun envers Dieu. Au contraire, le légalisme place le commandement au-dessus de celui qui commande. Il met l’accent sur la loi elle-même. On doit la garder parce que c’est la loi, alors qu’on devrait obéir pour la gloire de Dieu qui a donné ce commandement. Ceux qui ont une attitude légaliste ont tendance à considérer ce que font les autres, plutôt qu’à se préoccuper des intentions de leur propre cœur. Cette façon de se comporter était très fréquente chez les pharisiens du temps du Seigneur Jésus. En Romains 2, l’apôtre Paul fait un tableau très clair des chefs religieux de cette époque. Il faut absolument que chacun d’entre nous sonde son propre cœur pour connaître les motifs profonds qui le poussent à obéir.

Nous pouvons nous conformer à un ordre uniquement en apparence. Beaucoup se soumettent extérieurement aux lois par crainte de sanctions. Mais ce genre d’attitude n’est certainement pas de l’obéissance. Sur la route, nous pouvons respecter les limites de vitesse uniquement par peur d’une amende, alors qu’au fond de nous-même nous aurions préféré aller bien plus vite. Notre motivation n’est pas le respect des autorités, mais plutôt la crainte d’une sanction. Nous avons ici un principe important. Se soumettre à la loi peut être seulement un moyen d’éviter une pénalité. En agissant ainsi, nous ne connaîtrons pas la paix et la joie qui résultent d’une vraie obéissance.

L’obéissance dépend avant tout de notre état d’esprit quand nous écoutons. Nous pouvons écouter en étant prêts à être soumis et à obéir ; nous reconnaissons l’autorité et la sagesse de Celui qui est au-dessus de nous. Mais nous pouvons aussi être orgueilleux et refuser d’écouter (ou obéir à, verbe qui a le même sens dans le texte original grec) Celui qui est au-dessus de nous. Par définition, l’obéissance implique la soumission à l’autorité et à la sagesse de celui qui donne l’ordre. Par contre, la désobéissance implique une idée de révolte. On peut se rebeller ouvertement ou de manière cachée, dans notre cœur.

Obéissons-nous par amour et avec une heureuse soumission, ou sommes-nous légalistes, intérieurement désobéissants ?

S.J. Hulshizer

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