Plus je connais Dieu, plus je refléterai ce qu’il est. Plus je le regarde, plus je lui ressemblerai. Si Christ est devant moi, je ne penserai pas à moi, mais à lui. Je le refléterai, m’appuyant sur qui il est, et non sur ce que je fais.

Si mes yeux sont fixés sur Christ, je lui ressemblerai en sainteté, en humilité, et en amour (quoique faiblement). Ces caractères se trouvent en lui dans toute leur plénitude et leur beauté ; je les vois dans toute leur perfection, et en le regardant, je suis transformé à son image. “Contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit” (2 Corinthiens 3. 18). Tout ce que la nouvelle nature peut désirer se trouve en Christ. En lui, je peux avoir du repos, du plaisir et de la joie.

Quelle joie infinie de savoir que le Fils de Dieu est venu ! Satan travaille, il est vrai, mais “vous êtes de Dieu”, nous dit Jean. Nous ne sommes plus dans la vieille nature, vivant et agissant selon la vie du premier Adam ; mais dans la puissance de la nouvelle nature qui nous vient de Dieu. C’est une vérité bénie d’être participants de cette nature divine (2 Pierre 1. 4), d’être mis au-dessus des anges (1 Corinthiens 6. 3) – “vous êtes de Dieu”. Cette nature divine ne peut se trouver en nous que par Christ. Christ nous a lavés de nos péchés dans son propre sang si précieux (1 Pierre 1. 18, 19).

Il nous a baptisés de l’Esprit Saint depuis les cieux et nous a scellés de l’Esprit de la promesse (Éphésiens 1. 13), nous a donné “les arrhes de l’Esprit” (2 Corinthiens 5. 5). Il nous a donné un pouvoir au-dessus du pouvoir de Satan : “celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde” – “vous êtes de Dieu”. Je suis amené à Dieu. Je suis né de Dieu. Je demeure en Dieu.

J’apprends à connaître Dieu, car je possède la nature qui peut le connaître, tout comme je pouvais uniquement savoir ce qu’est l’homme en possédant sa nature. “À présent je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu” (1 Corinthiens 13. 12). Quel avenir !