Le Seigneur est proche
Cette parole n’est-elle pas propre à toucher nos consciences et nos cœurs ? Nous avons peut-être participé à de nombreuses réunions chrétiennes et le Seigneur nous a beaucoup donné dans ces occasions ; mais,
“Réjouissez-vous toujours…” Sous la plume de Paul, cette exhortation prend un relief particulier. En effet, aucun Philippien ne pouvait rétorquer : C’est facile à dire, tu ne sais pas combien ce que je vis est difficile ! – Non, les Philippiens savaient très bien que Paul leur écrivait étant prisonnier. Ils savaient aussi que dans leur ville de Philippes, après avoir été sauvagement battus, Paul et Silas avaient été jetés en prison et que là, les deux prisonniers avaient chanté un cantique de louange dans la nuit. Non, Paul n’était pas un théoricien. Il pouvait se réjouir quand son corps meurtri lui rappelait le grand nombre de coups reçus la veille, alors que, enchaîné, les pieds serrés dans deux poutres de bois, il savait que des ennemis voulaient sa mort (Actes 16. 23-25). Le motif de la joie de l’apôtre n’était pas lié à ses circonstances extérieures.
Lorsque le Seigneur dit aux siens : “Personne ne vous ôte votre joie” (Jean 16. 22), il leur décrit aussi les épreuves auxquelles ils seront confrontés. Il s’agit donc d’une joie dans le Seigneur, qui ne dépend aucunement des circonstances.
Comme nous nous sentons loin de l’apôtre Paul ! Nous avons pourtant le même Seigneur qui nous a donné un exemple incomparable : “à cause de la joie qui était devant lui, il a enduré la croix, ayant méprisé la honte” (Hébreux 12. 2). Dans ses souffrances, il a pu se réjouir en entrevoyant déjà les résultats de son œuvre.
Qu’il nous aide à mieux réaliser ce que nous chantons parfois :