Le Seigneur est proche
Le Seigneur avait commencé un travail important à Antioche, en Syrie. Là, un grand nombre de gens avaient cru et s’étaient tournés vers lui (Actes 11. 21). Beaucoup d’autres avaient été amenés au Seigneur grâce aux encouragements de Barnabas (v. 23, 24). La plupart d’entre eux étaient des gens des nations. À la différence des Juifs, ces nouveaux convertis n’avaient pas de connaissance de la Parole de Dieu. Comment pouvaient-ils grandir spirituellement sans avoir la connaissance des Écritures ?
Au lieu d’essayer de les enseigner lui-même, Barnabas est allé à Tarse, à environ 130 kilomètres d’Antioche, de l’autre côté d’une chaîne de montagnes, pour trouver Saul. Au sujet de Saul, le Seigneur avait dit : “Cet homme est un instrument que je me suis choisi, pour porter mon nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël” (Actes 9. 15). Saul avait eu un bon enseignement à Jérusalem, dans la rigueur de la Loi, “aux pieds de Gamaliel”, un maître très respecté (Actes 5. 34 ; 22. 3). De plus, la Parole de Dieu nous dit que “deux valent mieux qu’un” (Ecclésiaste 4. 9), et le Seigneur lui-même avait auparavant envoyé ses disciples par deux.
Paul et Barnabas, ces deux frères dans la foi, ont donc servi le Seigneur à Antioche pendant une année entière, édifiant l’assemblée. Quelle bénédiction leur enseignement a apporté à ces nouveaux croyants !
À Antioche, les croyants ont été appelés “chrétiens”, sans doute par dérision. Ce nom nous identifie aujourd’hui et, comme Paul et Barnabas, nous pouvons souffrir comme chrétiens, mais nous n’avons pas à en avoir honte (1 Pierre 4. 16).