Le Seigneur est proche
Dieu nous aime, il voulait nous sauver. Cette pensée traverse la Bible dès les premières pages, dès le jardin d’Éden. Adam et Ève, le couple coupable, a péché. Ils ont pris conscience de leur désobéissance ; ils cherchent maintenant à se cacher loin de la présence de l’Éternel, derrière les arbres du jardin. Mais aucun arbre ne peut les dissimuler au regard de Dieu ! Ils entendent sa voix qui les appelle : Adam, “où es-tu ?” (Genèse 3. 9).
Comme ses premiers parents, l’homme est désormais un pécheur, et il se cache loin de Dieu. Mais Dieu le cherche, car il l’aime, et il l’appelle : “Où es-tu ?” L’homme est par nature loin de lui et un sacrifice est alors nécessaire pour le rendre propre à sa présence : c’est Christ qui se présente. Mais Dieu n’avait pas besoin du sacrifice de Christ pour aimer l’homme. C’est tout le contraire : Dieu nous aimait et c’est lui qui fournit le sacrifice nécessaire pour être réconcilié avec lui. Ce sacrifice, qui tourne nos cœurs pécheurs vers Dieu, est évoqué dès ces premiers chapitres de la Genèse, quand il promet à Ève que sa “descendance” brisera la tête du serpent et que le serpent lui brisera alors le talon (Genèse 3. 15).
Dieu s’occupe ainsi d’Adam et Ève alors qu’ils ont péché, et il leur procure un moyen de délivrance.
Dieu est juste et le péché devait être puni. Mais l’amour a surmonté tous les obstacles. “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3. 16). Jésus, la descendance de la femme (Galates 4. 4), est venu pour faire la volonté de Dieu (Hébreux 10. 7) et il a aboli le péché par son sacrifice (9. 26). L’amour, l’éternel amour divin, ne pouvait pas faire plus.
“Christ a souffert pour les péchés” : pourquoi ce grand, ce mystérieux sacrifice ? L’apôtre Pierre répond : “Afin de nous amener à Dieu” – non pas seulement dans le ciel, mais “à Dieu” lui-même, dans une relation heureuse et vraie à laquelle Dieu nous appelle.