“Qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu ?”, demande Agur dans le verset du jour ; ce qui était un mystère dans l’Ancien Testament nous a été révélé, et chaque chrétien peut répondre maintenant : son nom, c’est Jésus ! Cette question s’applique à Christ de deux manières différentes.

Elle évoque premièrement le fait qu’il est en même temps au ciel et sur la terre, car lui-même a en quelque sorte répondu en disant : “Personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel” (Jean 3. 13). Nous retrouvons cette image dans l’échelle de Jacob dressée sur la terre et dont le sommet touchait aux cieux (Genèse 28. 12). Jésus évoque cette scène lorsqu’il dit à Nathanaël : “Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme” (Jean 1. 51). C’est lui qui fait ce lien entre la terre et le ciel.

Deuxièmement, cette question “qui est monté dans les cieux et qui en est descendu ?” évoque aussi la victoire de Christ sur le péché et sur la mort – et sur Satan et ses armées. Car il est écrit à son sujet : “Étant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes. Or, qu’il soit monté, qu’est-ce, sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplisse toutes choses” (Éphésiens 4. 8-10). Lorsque Christ a quitté la gloire, il est descendu, non seulement sur la terre, mais dans la mort elle-même. Selon toute apparence, sa mort consacrait la victoire des ténèbres sur lui, et les plans de Dieu étaient anéantis. Mais, triomphant de la mort, il est revenu à la vie et il est “monté au-dessus de tous les cieux” ; ayant, par la mort, “rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable”, il a délivré “tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage” (Hébreux 2. 14, 15).

“Quel est le nom de son fils, si tu le sais ?” Son nom, c’est le Fils, dans une relation éternelle avec le Père ; son nom, c’est aussi Jésus, le Sauveur et le Seigneur, en relation avec l’homme pécheur.