Le Seigneur est proche
Les fils d’Israël ont reçu la Loi au mont Sinaï, et ils ont vu une manifestation de la gloire divine. Mais nous, “nous voyons Jésus” (Hébreux 2. 9) : ce n’est pas au mont Sinaï que nous contemplons la gloire de Dieu, c’est dans le visage de Jésus que nous la trouvons, car il a ôté pour nous tous ces péchés manifestés et condamnés par la Loi. Si je regarde à Jésus, je peux dire : Il a porté mes péchés ; c’est moi qui les ai commis, mais c’est lui qui les a portés. Il a pris sur lui tout le poids de mes immenses fautes. Je peux suivre la trace de mes péchés jusqu’à la croix, et là c’est terminé : ils ont tous disparu !
La vie entière de Jésus était une manifestation de la grâce. Il se mettait de côté pour les autres. Il se donnait à tous ceux qui venaient à lui, au point que lui et ses disciples “n’avaient pas même le temps de manger” (Marc 6. 31). Au milieu d’un monde méchant, Jésus était la parfaite manifestation de la bonté de Dieu. Mais ce n’est pas tout. S’il est mort pour le péché, s’il s’est mis lui-même sous toute la puissance de la colère de Dieu contre le péché, s’il a été placé dans un tombeau, il est aussi monté au ciel.
Ainsi, ce n’est plus au Sinaï, ce n’est plus dans la Loi que nous pouvons désormais contempler la gloire de Dieu. Nous la cherchons au ciel, en Jésus. En Philippiens 2, nous voyons en quoi consistent les gloires de Christ :
Cette gloire va-t-elle nous écraser ou nous effrayer, comme les fils d’Israël devant le Sinaï ? Non. Nous sommes capables non seulement de supporter l’éclat de cette gloire de Dieu, mais de nous réjouir en elle. Notre âme se repose dans cette gloire. Nous ne demandons pas, comme Israël autrefois, qu’elle soit voilée, mais que nous en voyions tous les rayons. Notre cœur peut se rassasier là, parce que la gloire est le témoignage de l’amour de Dieu, et du fait que le péché est parfaitement ôté.