Le Seigneur est proche
Nous sommes ici à la fin de l’Apocalypse. Le Seigneur Jésus va clore la Parole de Dieu, non sans avoir d’abord adressé un dernier émouvant appel de grâce aux hommes. Il ne veut pas qu’aucun d’eux meure loin de lui, mais que tous soient sauvés (2 Pierre 3. 9).
Il rappelle d’abord ses titres messianiques en rapport avec l’espérance d’Israël : il est la “racine et la postérité de David”, le roi selon le cœur de Dieu (Actes 13. 22). Cette expression énigmatique s’explique ainsi : Jésus se présente comme la “racine” de David, car il est le Dieu éternel et ainsi David vient de lui. Il est aussi la “postérité” de David, car dans son humanité, il était un descendant de David. Ainsi, à la fin de l’Apocalypse, la gloire suprême de sa déité créatrice et la réalité de son humanité sont toutes deux rappelées. Il se présente aussi comme “l’Étoile brillante du matin”, annonçant l’aube sur une terre qui gémit depuis si longtemps dans l’obscurité morale du péché. Ce titre est en rapport avec l’espérance de l’Église que le Seigneur viendra enlever avant le lever du jour de l’établissement du règne millénaire promis à Israël ; le Seigneur apparaîtra alors comme “le soleil de justice” (Malachie 4. 2).
Il nous dit ensuite que l’Esprit et l’Épouse s’unissent pour présenter cette invitation de grâce, car l’Esprit de Dieu est dans l’Épouse, l’Assemblée. Puis Jésus appelle quiconque entend son appel à en inviter d’autres à venir. Tous ceux qui ont mis leur confiance dans le Seigneur Jésus désirent certainement que d’autres soient également sauvés pour l’éternité.
Le Seigneur Jésus étend enfin plus largement encore son invitation à “celui qui a soif”, l’invitant à venir pour apaiser sa soif. Puis le