Le Seigneur est proche
La fête des prémices parle de la résurrection de Christ. Le terme “prémices” désigne une offrande faite à Dieu, constituée des premiers fruits de la terre, qui lui étaient consacrés. Cette fête, étroitement associée à la Pâque, était célébrée pendant la fête des pains sans levain qui suivait immédiatement la Pâque. Elle était liée à la Pâque, car par la mort et la résurrection de Christ, “notre pâque” (1 Corinthiens 5. 7), nous avons été amenés à une position et une relation nouvelles, et nous pouvons nous tenir devant Dieu. “Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles” (2 Corinthiens 5. 17). Ainsi, Christ est les “prémices” des croyants qui sont morts (voir 1 Corinthiens 15. 20) : c’est-à-dire qu’il est le premier fruit qui préfigure une moisson abondante (sa résurrection précédant celle des croyants, elle est donc la garantie qu’ils ressusciteront aussi).
La première fête des prémices n’a pu être célébrée qu’après l’arrivée du peuple d’Israël dans la terre promise, car dans le désert, aucune récolte n’était possible. Et avant que l’Israélite ne soit autorisé à manger des fruits de la terre promise, une gerbe des prémices de la récolte devait être “tournoyée” devant l’Éternel. Dieu doit d’abord avoir sa part. La chute d’Adam, et par conséquent de toute la race humaine, avait privé Dieu du fruit qu’il désirait récolter dans la race humaine. Mais par Christ, le dernier Adam, cette part qui avait été dérobée à Dieu lui a été rendue :
La gerbe était offerte “le lendemain du sabbat”, c’est-à-dire le premier jour de la semaine : c’est le dimanche, le jour où Christ est ressuscité triomphalement d’entre les morts. Ainsi, ce jour-là, nous devrions maintenant spécialement venir à lui, avec le cœur plein de louanges rappelant les merveilleux résultats de l’œuvre de Christ.