Le Seigneur est proche
Le roi Asa a bien commencé : il a recherché Dieu, il s’est appuyé sur Dieu et a été récompensé par une grande victoire. Mais par la suite, après une période de calme dans son royaume, il a oublié Dieu, et a été marqué par un déclin spirituel intérieur. Nous allons voir maintenant qu’à la fin de ses jours, il a même lutté contre Dieu.
Au moment critique, Asa a fait confiance aux Syriens plutôt qu’à Dieu (2 Chroniques 16. 7, 8). Lorsque Hanani, le fidèle voyant, le lui a fait remarquer, il aurait dû s’humilier et tirer les leçons de son échec. Mais telle n’a pas été sa réaction. Indigné, il s’est tellement mis en colère qu’il a jeté Hanani en prison, et opprimé même quelques-uns de ses concitoyens (v. 10). Est-ce le même Asa que celui des chapitres 14 et 15 ? Au vu de ce qui nous est raconté là, on peut se poser la question : Qu’est-il arrivé à Asa ? Il est tragique de voir comment ce roi a terminé les cinq dernières années de son règne, lui dont les débuts étaient si prometteurs ; ces années ont été chargées de péché, d’amertume, de colère et d’incrédulité (16. 12). Notez comment le Saint Esprit met cela en évidence : “Et voici, les actes d’Asa, les premiers et les derniers, voici, ils sont écrits dans le livre des rois de Juda et d’Israël” (v. 11).
N’oublions pas, nous non plus, la leçon d’Asa et de Gédéon ! Que notre vie soit plutôt comme le sentier des justes, “comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi” (Proverbes 4. 18).