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Le Seigneur est proche

En ce temps-là Hanani, le voyant, vint vers Asa, roi de Juda, et lui dit : Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie, et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu, à cause de cela, l’armée du roi de Syrie est échappée de ta main.
2 Chroniques 16. 7
Qu’est-il arrivé à Asa ? (2)
Asa a oublié Dieu

Après la victoire du roi Asa sur les Éthiopiens et le réveil spirituel du pays qui a suivi, une longue période s’est écoulée pendant laquelle rien ne nous est rapporté de la vie de ce roi. Souvent, la période la plus dangereuse pour nous est celle qui suit une victoire spirituelle, une période pendant laquelle notre foi n’est pas mise à l’épreuve. Il peut en résulter un déclin continu, presque inaperçu, et la perte de la communion avec Dieu. Mais cet état sera mis en lumière lorsqu’une nouvelle épreuve se présentera.

Le nouveau test pour Asa est venu par le moyen d’un homme nommé Baësha, le roi des dix tribus du nord d’Israël. Baësha a envahi la terre de Juda et a construit un blocus militaire pour isoler Juda et empêcher les mouvements d’Asa dans son propre pays. En réaction, Asa fait alliance avec le roi de Syrie et, grâce à son aide, réussit à vaincre son ennemi (2 Chroniques 16. 1-6). Pourtant, devant Dieu, Asa échoue complètement ! Le voyant Hanani vient lui dire : “Tu t’es appuyé sur le roi de Syrie, et… tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu”. Asa n’a pas compté sur Dieu, mais sur la Syrie ! Les conséquences sont là : il ne pourra plus jamais vaincre la Syrie.

Dans toute la Bible, le peuple de Dieu est mis en garde : “Ne vous confiez pas dans les principaux, dans un fils d’homme, en qui il n’y a pas de salut” (Psaume 146. 3). Compter sur le monde pour vaincre le monde est une folie. Qu’Asa ait pris le risque insensé de dépendre de la Syrie devrait nous servir d’avertissement. Les efforts de l’Église pour promouvoir les valeurs chrétiennes, ou la réforme du monde par la politique, tout cela est voué à l’échec. Comme Asa avec la Syrie, cela nous prive d’une victoire morale sur le monde. Appuyons-nous sur la seule puissance du Seigneur, car “les armes de notre guerre, en effet, ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses” (2 Corinthiens 10. 4).

(à suivre)

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