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Le Seigneur est proche

Mon peuple a fait deux maux : ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau… Qu’as-tu affaire d’aller en Égypte pour boire les eaux du Shikhor ? Et qu’as-tu affaire d’aller vers l’Assyrie pour boire les eaux du fleuve ?
Jérémie 2. 13, 18
Boire à la source

Dieu avait fidèlement satisfait la soif de son peuple en tant que “Rocher spirituel qui les accompagnait” dans le désert (1 Corinthiens 10. 4). Mais lorsque le peuple d’Israël, le peuple de l’alliance, l’a abandonné pour boire les eaux “de Shikhor qui est devant l’Égypte” (Josué 13. 3) et les eaux d’Assyrie, ils ont gravement offensé l’Éternel, qui leur dit alors : “Ceux qui se retirent de moi seront écrits sur la terre, car ils ont délaissé la source des eaux vives, l’Éternel” (Jérémie 17. 13). En effet, les eaux de l’Égypte et de l’Assyrie – deux pays qui représentent le monde – ne peuvent pas désaltérer l’âme des croyants.

En Jean 4, Jésus, la vraie Source des eaux vives, est venu dans ce monde pour dispenser cette eau à une femme samaritaine, et à tous ceux qui en auraient besoin. Cette femme avait bu aux “citernes crevassées” de relations humaines éphémères, mais ces eaux-là l’avaient laissée vide, désabusée et solitaire. Jésus lui offre une “eau” pour désaltérer son âme et combler ce vide qu’elle ressentait : il propose non seulement la vie éternelle, mais aussi une source intarissable de plénitude pour l’âme à travers une relation vivante avec lui (Jean 4. 14). Comme cette femme, beaucoup ont bu de cette “eau” et ont éprouvé la véracité de ces paroles du Seigneur.

L’histoire d’Israël est un avertissement permanent à nous qui nous disons chrétiens aujourd’hui. Les rites religieux pour se rendre dignes de la présence de Dieu, l’argent, le matérialisme et les “délices du péché” (Hébreux 11. 25) ne sont que des “citernes crevassées” qui ne peuvent pas apaiser la soif de l’âme. En la dernière journée de la fête juive, Jésus crie à ses contemporains – et à nous aussi : “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive” (Jean 7. 37).

Aujourd’hui, cette même invitation vous est adressée : “Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie” (Apocalypse 22. 17).

d’après R.A. Barnett

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