En Luc 9. 51, nous voyons le Seigneur Jésus se préparer à accomplir son dernier trajet vers Jérusalem. Les 70 disciples sont envoyés afin d’adresser un dernier appel à la nation d’Israël (Luc 10. 1), mais il est dit que les villes où ont été accomplies les œuvres du Seigneur les plus puissantes n’ont pas cru en lui (v. 13-15).

Cependant, nous voyons une nouvelle fois que les pensées de Dieu sont au-dessus de nos pensées, et ses voies au-dessus de nos voies (voir Ésaïe 55. 9). Le fait qu’Israël ait rejeté son Messie n’a pas fait échouer les plans de Dieu, mais a plutôt contribué à faire apparaître les pensées encore plus merveilleuses qui étaient dans son cœur, et des gloires plus grandes de son Fils bien-aimé devenu Homme, notre Seigneur Jésus Christ.

Jésus, pour commencer, dit à ses disciples (et à nous aussi) de se réjouir de ce que leurs noms sont inscrits dans les cieux. Si les plans de Dieu quant à la terre doivent attendre leur accomplissement à cause de l’aveuglement d’Israël, Dieu révèle ce qu’il a prévu pour le ciel. Aujourd’hui, cet “appel céleste” de l’Église concerne non seulement des Juifs sauvés, mais aussi des gens des autres nations, rassemblés dans le seul corps de Christ (Hébreux 3. 1 ; Éphésiens 3. 6 ; 1 Corinthiens 12. 13).

Le deuxième but merveilleux qui est exposé ici, c’est que le Fils est venu révéler le Père ! “Personne ne connaît… qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils voudra le révéler”. Les bénédictions du Millénium attendront, mais nous pouvons déjà appeler Dieu notre Père (Jean 20. 17) !