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Le Seigneur est proche

[Aaron] se revêtira d’une sainte tunique de lin, et des caleçons de lin seront sur sa chair, et il se ceindra d’un ceinture de lin, et il s’enveloppera la tête d’une tiare de lin : ce sont de saints vêtements ; et il lavera sa chair dans l’eau ; puis il s’en vêtira.
Lévitique 16. 4
Aaron et Christ : de l’image à la réalité

Lavé dans l’eau pure et revêtu de vêtements de lin blanc, Aaron présente une image pleine de grâce et de dignité de Christ entrant dans l’œuvre de l’expiation. Il représente, ainsi lavé et vêtu, la pureté de Christ : “Christ… s’est offert lui-même à Dieu sans tache” (Hébreux 9. 14).

Il est particulièrement précieux d’être comme appelés à contempler la Personne de notre divin Sacrificateur, dans toute sa sainteté personnelle. Le Saint Esprit trouve tout son plaisir à présenter ainsi les caractères de Christ à nos regards. Et partout où nous le contemplons dans la Parole, nous le trouvons toujours comme le plus beau “entre dix mille” (voir Cantique des cantiques 5. 10) – le même Jésus, sans tache, parfait, glorieux, précieux, sans égal. Lui n’avait en réalité besoin ni d’eau pure ni de fin lin. Il était, par sa nature même et en pratique, “le Saint de Dieu” (voir Jean 6. 69).

Ce que Aaron faisait, et ce qu’il portait – le fait de se laver et de se revêtir – ne sont que des images de ce que Christ est. L’Ancien Testament ne présentait que “l’ombre” de ce qui allait venir, et non pas la réalité elle-même (Hébreux 10. 1).

Dieu soit béni, nous qui vivons pendant la période chrétienne, nous n’avons pas seulement des ombres, mais la réalité éternelle et divine – Christ lui-même.

d’après C.H. Mackintosh
Un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux, lui qui n’a pas besoin chaque jour, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même…
Or le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, ministre des lieux saints et du vrai tabernacle que le Seigneur a dressé, non pas l’homme.

Hébreux 7. 26, 27 ; 8. 1, 2

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