Le mot indifférence n’est pas mentionné dans la Bible ! Dieu se définit par de nombreux caractères qui sont absolus et qui ne laissent pas de place à la demi-mesure ou à la tiédeur. Même le Seigneur utilise des mots très forts : “Le zèle de ta maison me dévore” (Jean 2. 17).

En tant que disciples du Seigneur nous sommes appelés à un engagement total pour Dieu et à un amour fervent pour nos frères (voir 1 Pierre 1. 22 ; 4. 8). Ce dernier point montrera si nous sommes vraiment les disciples du Seigneur (voir Jean 13. 35). Plus largement, Dieu nous appelle à marcher dans l’amour et à être ses imitateurs (Éphésiens 5. 1) en aimant tous les hommes : “Dieu a tant aimé le monde…” (Jean 3. 16). Nous sommes pourtant souvent indifférents face aux besoins de ceux qui nous entourent ; par paresse, par manque de temps ou par égoïsme, nous nous rendons indisponibles pour le Seigneur.

Dans la parabole du bon Samaritain (Luc 10), un sacrificateur et un lévite croisent un blessé au bord du chemin et passent de l’autre côté de la route pour l’éviter. Au contraire, le Samaritain (image de Christ) est “ému de compassion” (v. 33) ; il s’intéresse au blessé et s’occupe de lui rapidement. C’est un bel exemple pour nous. Comme ce Samaritain, nous sommes appelés à discerner les difficultés ou les soucis des personnes qui nous entourent, comme à partager leur joie. Prenons le temps de les écouter, de prier avec eux. Le Seigneur nous demande aussi, en agissant pour eux, de les aider concrètement.

Cela peut nous demander de sortir de notre zone de confort et d’aller vers les autres. Une personne dans le besoin se trouve sans doute sur notre chemin, demandons au Seigneur de nous la montrer et de nous rendre attentif à elle. Demandons-lui aussi l’énergie pour faire face aux services qu’il place devant nous.

Gardons-nous de toute indifférence ou de toute tiédeur dans notre vie chrétienne. Soyons bouillonnant d’amour pour notre Seigneur, comme l’étaient devenus les deux disciples d’Emmaüs (voir Luc 24. 32). L’apôtre incitait les Corinthiens à s’appliquer “avec ardeur à lui être agréables” (2 Corinthiens 5. 9). Rien ne blesse plus l’amour que l’indifférence. Dieu nous aime d’un amour parfait. Alors que nous étions détestables, il nous a aimés (Tite 3. 3, 4).