Le Seigneur est proche
Le verset ci-dessus, que l’on peut décomposer en deux parties, est la clé de toute l’Épître aux Hébreux.
D’abord, la purification des péchés, et deuxièmement, un sacrificateur assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux. Ces deux vérités merveilleuses sont en contraste frappant avec le système lévitique dans lequel les péchés n’étaient jamais ôtés, et où ni Aaron ni ses fils ne pouvaient jamais s’asseoir. C’est pourquoi, l’épître développe ces deux aspects de la vérité en montrant la différence qu’il y a entre Aaron et Christ – et entre les sacrifices répétitifs d’animaux, de portée limitée et sans effet durable, et le sacrifice unique de Christ, fait une fois pour toutes et d’une portée perpétuelle (Hébreux 9. 13, 14 ; 10. 10, 14).
Cela est résumé au chapitre 8 : “Or le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel sacrificateur qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux” (v. 1). Au chapitre 10, ces deux grands sujets sont rapprochés : “Or, tout sacrificateur se tient debout chaque jour, faisant le service et offrant souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis à perpétuité à la droite de Dieu, attendant désormais jusqu’à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds. Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés” (v. 11-14).
Qu’il est grand et majestueux, cet Homme qui a pu accomplir cela : ôter les péchés et s’asseoir à la droite de Dieu ! Il a fait cela pour la gloire de Dieu, et pour notre bénédiction éternelle.
Quelle assurance et quelle confiance nous avons donc dans ces paroles : “Mais maintenant, à l’achèvement des siècles, il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice. Et… Christ…, ayant été offert une fois pour porter les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois, sans avoir à faire avec le péché, à ceux qui l’attendent, pour le salut” (Hébreux 9. 26-28) !