Le Seigneur est proche
Jean regarde Jésus marcher sur le bord du Jourdain, et son cœur déborde soudain d’adoration : “Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !”, s’exclame-t-il (Jean 1. 29, 35, 36). Comme lui, regardons Jésus marcher dans les évangiles, en tant que Fils de l’homme mais aussi comme Fils de Dieu : “Celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu” (Luc 1. 35). En venant sur la terre, le Seigneur Jésus est devenu le Fils de l’homme ; il a pris notre condition humaine, mais il est aussi resté ce qu’il a toujours été – le Fils de Dieu. C’est cette union parfaite que, comme Jean, nous voulons contempler.
Jésus, Homme parfait et humble, répondait aux besoins des foules dans la dépendance du Père. Jamais auparavant on n’avait vu un homme qui pouvait ressusciter les morts, rendre la vue aux aveugles, faire marcher les boiteux et annoncer l’évangile aux pauvres. Il accomplissait ce qu’exprimaient les versets ci-dessus qu’il a lus lui-même dans la synagogue. Ainsi, sa nature divine devait être évidente à ses contemporains. Et pourtant, il a été traité avec mépris. Son propre peuple, la nation juive, ne l’a pas reçu ; et, plus largement, “le monde ne l’a pas connu” (Jean 1. 10, 11).
Ce rejet a manifesté le mauvais cœur des hommes, mais rien ne l’a détourné du désir de son cœur à lui : révéler le cœur aimant du Père et accomplir l’œuvre qu’il lui avait donnée à faire en s’offrant comme sacrifice pour le péché (Jean 4. 34 ; 17. 4).
Quel exemple de marche parfaite sur la terre pour nous qui avons cru et dont les yeux ont été ouverts ! Un vrai disciple de Jésus Christ sera d’abord rempli d’amour pour Lui, car il est celui “qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). Et notre amour, comme le sien, débordera aussi pour les hommes qui nous entourent.