Le début d’une nouvelle année suscite toujours des sentiments particuliers : espoir d’un nouveau départ, et même excitation devant les possibilités que nous offrira cette nouvelle année, inquiétudes parfois en regardant en arrière, ou devant l’inconnu. Quoi qu’il en soit, une page se tourne, et quelque chose de nouveau commence.

Nous, chrétiens, nous connaissons un nouveau départ bien plus grand que ce commencement d’une nouvelle année. Nous qui sommes “en Christ”, nous sommes nous-mêmes “une nouvelle création : les choses vieilles sont passées” et “toutes choses sont faites nouvelles” (2 Corinthiens 5. 17).

Parfois, nous n’avons pas ce sentiment d’être entièrement renouvelés – le pouvoir des “choses vieilles” peut même nous sembler plus fort que ce renouveau. Cependant, il n’est pas question de ce que nous ressentons, mais de ce que nous sommes maintenant en Christ par sa mort et par sa résurrection : une nouvelle création. Adam était le représentant d’un ancien état de choses, lié au péché, mais le “dernier Adam” – Christ – est la tête de la nouvelle création et, en esprit, nous sommes liés à Lui dès maintenant (voir 1 Corinthiens 15. 45-49).

Ainsi, notre espoir n’est donc pas dans cette nouvelle année qui commence sur la terre : nous attendons en réalité le jour où nous serons dans la gloire de la nouvelle création avec nos nouveaux corps de résurrection et où les “choses vieilles” seront alors définitivement passées. Et cette attente nous remplit d’enthousiasme !

Alors que nous abordons la nouvelle année, vivons de manière à montrer que nous sommes “en Christ” et que nous sommes vraiment une nouvelle création. Ce n’est pas une chose facile, car le courant du monde est contre nous et la chair est toujours en nous. Mais Dieu a le pouvoir à la fois de nous “sauver” entièrement (Hébreux 7. 25) et de nous “garder” sans que nous trébuchions (Jude 24). À lui en revient toute la gloire (v. 25) !