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Le Seigneur est proche

L’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche… Et Moïse fit un serpent d’airain, et le mit sur une perche.
Nombres 21. 8, 9
Le serpent d’airain (1)
L’amour de Dieu donne un moyen de salut

L’image du serpent a une double signification : d’une part la morsure du serpent est une image de la morsure du péché qui produit la mort (Romains 6. 23) ; d’autre part, le serpent d’airain élevé sur un bois représente Jésus crucifié, qui a été “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21). Dieu l’a frappé – comme le péché incarné – à notre place. Pour le pécheur, regarder à Jésus crucifié avec foi est le seul moyen d’être sauvé, comme les Israélites devaient regarder vers le serpent d’airain pour être guéris.

Que Jésus ait enduré la colère de Dieu contre le péché à notre place pour que nous soyons délivrés de cette colère, est une vérité extrêmement précieuse, symbolisée par le serpent d’airain. Mais il y a plus que cela. Le Fils de Dieu est descendu dans ce monde misérable pour mourir sur la croix, afin que, par sa mort, il puisse ouvrir les sources éternelles de l’amour de Dieu vers l’homme rebelle. C’est une erreur très courante de considérer le Seigneur Jésus plutôt comme celui qui nous met à l’abri de la colère de Dieu que comme celui qui nous révèle et nous apporte son amour. Cela fait une immense différence quand on présente la nature et le caractère de Dieu au pécheur : Jésus n’est pas venu s’offrir en sacrifice pour apaiser la colère d’un Dieu vengeur, mais il est venu révéler l’amour d’un Dieu qui n’a pas épargné son propre Fils et l’a puni à la place des pécheurs pour qu’ils puissent être sauvés. Le pécheur recevra le bonheur et la sainteté véritables, s’il est pleinement affermi dans la foi et dans la connaissance de l’amour de Dieu. Le tout premier effort du serpent, dans le jardin d’Éden, a été d’ébranler la confiance de l’homme en la bonté et l’amour de Dieu, et de le rendre mécontent de la place où Dieu l’avait mis.

La chute de l’homme en a résulté – conséquence immédiate du fait qu’il a douté de l’amour de Dieu. Le rétablissement de l’homme doit découler de sa foi dans cet amour ; et c’est le Fils de Dieu lui-même qui a dit : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle” (Jean 3. 16).

(à suivre)

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