L’encens saint qu’on utilisait dans l’Ancien Testament est un parfum qui parle des perfections de Christ, sans mesure et infinies, exclusivement pour Dieu son Père.

Le stacte, la coquille odorante et le galbanum ont un goût amer, qui symbolise les souffrances de Christ ; cependant, en brûlant, ces éléments émettent un parfum agréable. Le stacte, le galbanum et l’encens pur proviennent de la gomme et de la sève de certaines plantes, que l’on obtient en coupant leurs tiges. Et la coquille odorante provient des coquilles d’un coquillage obtenues au prix du sacrifice de la vie de ce mollusque. Tous ces ingrédients nous rappellent donc les souffrances de notre bien-aimé Sauveur.

Les quantités de chacun de ces ingrédients ne sont pas prescrites et cela nous indique que la grâce, les beautés et l’excellence de la personne de Christ sont sans limites mesurables. Toutefois, tous les ingrédients sont en égale proportion. Chacun des traits de l’excellence morale de notre Seigneur bien-aimé est en équilibre harmonieux avec tous les autres, sans qu’un trait ne domine jamais un autre.

De plus, “l’encens composé” était réduit en poudre pour en augmenter la surface totale exposée à un feu intense, afin que le maximum de parfum soit obtenu.

Pensez à la vie de notre Seigneur bien-aimé sur la terre : il était durement éprouvé à tout point de vue, mais il procurait à son Père une joie entière. Il ne pouvait pas y avoir pour lui une plus grande épreuve que la croix, et pourtant quelle odeur exquise est montée de sa Personne, spécialement sur la croix ! “Christ… s’est livré lui-même… comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur” (Éphésiens 5. 2). Ce parfum de Christ est non seulement jalousement gardé par Dieu lui-même, mais il subsistera pendant toute l’éternité, comme l’indique le sel ajouté à l’encens pour le conserver.

Merveilleux et éternel parfum de la personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus !