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Le Seigneur est proche

Ils vinrent à Mara ; mais ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, car elles étaient amères… Et il [Moïse] cria à l’Éternel ; et l’Éternel lui enseigna un bois, et il le jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces.
Exode 15. 23, 25
Jésus… a été fait un peu moindre que les anges à cause de la souffrance de la mort… en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout.
Hébreux 2. 9
La croix fait perdre à la mort son amertume

À Mara, le désert sauvage avec ses eaux amères est une image de ce monde voué à la malédiction en raison du péché des hommes. “Le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6. 23). Ici la mort est symboliquement représentée par les eaux amères – empoisonnées – de Mara. Alors quelle est la solution pour le peuple assoiffé ?

“L’Éternel lui enseigna un bois”. Le bois qu’il fallait utiliser a été montré à Moïse parce qu’il avait crié à Dieu. En dehors de l’intervention pleine de grâce de Dieu, Moïse n’aurait pas pu savoir quel bois il devait utiliser. Le bois nous parle symboliquement de l’humanité de Christ – “il a été fait un peu moindre que les anges à cause de la souffrance de la mort”. Et ce “bois” nous rappelle aussi la croix (1 Pierre 2. 24). Comme il l’a fait pour Moïse, que le Seigneur nous montre sa croix pour que nous puissions mieux comprendre ce qu’il a enduré là pour nous.

Les eaux amères sont devenues douces quand on y a jeté ce bois ; de même, le Seigneur a été jeté dans la mort pour qu’elle perde son amertume pour le croyant et qu’il soit délivré du jugement qui suit la mort (voir Hébreux 9. 27). Mais qu’avait fait Jésus pour mériter un traitement aussi dur de la part de Dieu ? Rien, nous le savons ; ce sont nos péchés qu’il a portés sur la croix : “En sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout [ou : pour chacun]”. Oui, quel goût terriblement amer la mort a eu pour lui sur la croix ! Souvenons-nous avec adoration de cette terrible amertume qu’il a goûtée là pour que nous n’ayons jamais à la connaître.

d’après F.S.W.
Que ta mort, ô sainte Victime,
Soit toujours présente à nos yeux !
Ton sang a lavé notre crime,
Seul, ton sang nous ouvrit les cieux.

B. Bastié

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