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Le Seigneur est proche

L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires : il m’a envoyé… pour mettre et donner à ceux de Sion qui mènent deuil l’ornement au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu.
Ésaïe 61. 1, 3
Le vêtement de louange

Le mot traduit ici par “ornement” se retrouve plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Il est utilisé, par exemple, en Exode 39, pour les “bonnets d’ornement” de fin coton qui étaient faits pour Aaron et ses fils (v. 28). On le retrouve aussi en Ézéchiel 44, où il est question des “turbans de lin” (v. 18) que les sacrificateurs de l’Éternel porteront dans le temple millénaire. C’est véritablement un turban de sacrificateur, un magnifique ornement pour la tête. Ceux qui menaient deuil ont maintenant cet ornement du sacrificateur, ce “vêtement de louange” qui convient à ce service dans la présence de Dieu.

Quand nous comparons ces différents versets, nous découvrons le sens du passage du jour. Les “immenses richesses” de la grâce de Dieu (Éphésiens 2. 7) sont telles qu’il nous élève de la poussière dans laquelle nous sommes, quand nous nous repentons de notre péché, pour nous placer dans une proximité de sacrificateur auprès de lui. Il enlève le fardeau de nos péchés qui nous écrasait jusque dans la poussière, pour élever nos têtes jusque dans la joie de sa présence (voir 1 Samuel 2. 8). Nous pouvons entonner un cantique de louange à la gloire de “celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang – et il a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père” (Apocalypse 1. 5, 6).

Rien ne pourrait être plus merveilleux que cela. Approchés de Dieu et faits sacrificateurs devant lui : quelles bénédictions ! Nous avons accès auprès de lui. Autrefois couverts “d’un sac et de cendre” (voir Esther 4. 1), et revêtus maintenant du “vêtement de louange”, nous pouvons entrer avec toute hardiesse dans sa présence pour qu’il soit glorifié. En effet, Dieu nous dit : “Celui qui sacrifie la louange me glorifie” (Psaume 50. 23). C’est le privilège des sacrificateurs d’offrir la louange. Tous ces versets d’Ésaïe 61 confirment cela. Nos têtes sont ointes d’une huile de joie et le vêtement de louange a remplacé le sac et les haillons. Ainsi, nous nous tenons devant Dieu, “rendus agréables dans le Bien-aimé” (Éphésiens 1. 6), pour le louer et porter du fruit pour lui.

J.T. Mawson

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