Le Seigneur est proche
La croix présente l’une des plus grandes manifestations de la puissance de Dieu.
Le prophète Nahum présente Dieu comme “un Dieu jaloux et vengeur” (1. 2). Il ajoute : “L’Éternel est vengeur et plein de furie ; l’Éternel tire vengeance de ses adversaires et garde sa colère contre ses ennemis”. Dieu, qui est aussi un “feu consumant” (Hébreux 12. 29), a “gardé le silence” à la croix (voir Psaume 50. 21). Il n’a pas frappé subitement les hommes qui se sont moqués de Jésus. Ils ont pourtant lancé un défi à Dieu : s’il ne délivrait pas le Seigneur Jésus quand il était sur la croix, cela voulait dire qu’il ne tenait pas à lui ! Non seulement les hommes ont insulté Dieu, mais ils ont blasphémé. Remplis de méchanceté, ils se sont moqués du Seigneur Jésus, celui au sujet duquel Dieu le Père avait dit : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Matthieu 3. 17).
N’est-il pas surprenant que Dieu le Père, un Dieu “jaloux”, un “feu consumant”, ne soit pas intervenu brusquement pour détruire ces hommes méchants ?
À la croix, nous voyons donc la toute-puissance de Dieu et son amour pour ses ennemis. “Dieu a tant aimé le monde” (Jean 3. 16). Il ne prend pas “plaisir à la mort du méchant” (Ézéchiel 18. 23 ; 33. 11). Dieu, “qui veut que tous les hommes soient sauvés” (1 Timothée 2. 4), a donné son Fils pour apporter la réconciliation et le pardon aux hommes. Si Dieu était intervenu, s’il avait délivré son Fils et si le Seigneur était descendu de la croix, nous aurions été condamnés. C’est bien par sa grande puissance que Dieu nous a sauvés.