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Le Seigneur est proche

Mon Dieu sera ma force.
Ésaïe 49. 5
Où trouvez-vous votre force ?

“Mon Dieu sera ma force”. Cette affirmation de la Bible est l’une de celles qui nous instruisent et nous encouragent en toutes circonstances. Ceux qui se confient en leurs propres forces sont toujours déçus à la fin. Des rois et des hommes puissants ont mis leur confiance dans leurs propres forces et ils ont été détruits. Des hommes d’affaires ont compté sur les fruits de leur travail et ils ont tout perdu (voir Ésaïe 10. 12-16 ; 23. 1-14). Quand le peuple de Dieu a voulu s’appuyer sur la force des autres nations, il a, au contraire, été blessé et honteux (Ésaïe 30. 1-7). En revanche, quand nous cherchons le Seigneur, sa puissance s’accomplit dans notre faiblesse (voir 2 Corinthiens 12. 9). “Il donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur… ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force” (Ésaïe 40. 29, 31).

Cependant, le verset cité ci-dessus a un sens beaucoup plus profond quand il est placé dans son contexte. Il est tiré d’un des cantiques du livre d’Ésaïe au sujet du Serviteur. En effet, ce passage du chapitre 49 (v. 1-12) parle prophétiquement de Christ, le parfait Serviteur de Dieu. Quand le Seigneur Jésus est venu, il a été rejeté par ceux qui auraient dû le recevoir. En quelque sorte, il a travaillé en vain et a dépensé sa force inutilement (v. 4a). Dans ce même état d’esprit, il a pleuré sur la ville de Jérusalem parce qu’elle n’a pas connu le temps où il l’a visitée en grâce (Luc 19. 41, 44).

Dans cette déception qu’il a connue, comme en toutes choses, le Seigneur Jésus est notre modèle. Plutôt que de cesser son travail, il a insisté sur le fait qu’il était entièrement dépendant de Dieu. Il a déclaré prophétiquement : “Mon jugement est par devers l’Éternel, et mon œuvre par devers mon Dieu” (Ésaïe 49. 4b). Quand nous ne sommes pas reçus – ou, ce qui est parfois pire, quand nous rencontrons l’indifférence –, nous sommes souvent si découragés que nous n’avons plus le cœur à servir. Mais tout cela montre que notre force dépend de l’approbation des autres, alors que le Seigneur ne se fiait même pas à ceux qui le louaient (Jean 2. 24). Quand Dieu est notre force, il nous aide et nous garde (v. 8), tout comme il l’a fait pour le Serviteur parfait.

S. Campbell

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