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Le Seigneur est proche

À l’instant, comme il [Pierre] parlait encore, un coq chanta.
Luc 22. 60
Le chant du coq

Quelle scène impressionnante ! Une nuit sombre et froide, un feu qui vacille, des voix grossières de soldats, un accusé qui mérite notre compassion, des accusateurs pleins de méchanceté. Et Pierre est là, au milieu de cette scène. À trois reprises, il affirme avec force et insistance qu’il ne connaît pas l’accusé, qu’il n’a rien à faire avec lui – avec Jésus Christ, l’homme de Nazareth ! Alors un coq chante.

Beaucoup d’autres coqs ont dû chanter cette nuit-là à Jérusalem, mais le chant de ce coq est unique. Alors que Pierre se défend encore, le coq chante. Jésus se retourne et regarde Pierre (v. 61). Effondré sous le poids de son péché, Pierre sort. Il vient de renier son Seigneur et Maître ; il a même affirmé ne pas le connaître !

Le Seigneur se sert d’un simple chant de coq pour parler à Pierre. N’avons-nous pas tous aussi entendu un tel chant du coq, un jour ou l’autre, au cours de notre vie ? Une situation banale, une simple conversation, un événement courant paraissant insignifiant… et pourtant d’une telle intensité que nous nous sommes sentis interpellés : nous avons soudain été conscients que le Seigneur Jésus lui-même voulait nous parler, nous avertir, nous retenir. Comme Pierre, nous étions devenus négligents, indifférents, ou présomptueux et sûrs de nous-même, parce que nous nous étions éloignés de notre Sauveur et Seigneur.

Mais plus grave encore, y a-t-il eu des moments où nous avons négligé un tel avertissement ? “Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde” (Job 33. 14). Dans sa Parole, Dieu nous avertit clairement : “L’homme qui, étant souvent repris, roidit son cou, sera brisé subitement, et il n’y a pas de remède” (Proverbes 29. 1). “Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde” (28. 13).

“Un coq chanta”, et dans le regard du Seigneur, Pierre comprend immédiatement le message. Brusquement, il a pleinement conscience de sa faute, mais il entrevoit également le chemin du pardon.

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