Les sages d’Égypte avaient sans aucun doute leurs théories sur l’avenir de leur pays ; ils avaient fait leurs plans selon leurs propres idées. De même aujourd’hui, les dirigeants de ce monde – que ce soit le monde politique, religieux, intellectuel, ou le monde du travail – ont leurs théories sur le gouvernement futur du monde. Mais toutes ces théories des hommes ont un point commun : elles laissent Dieu en dehors. Les hommes ne veulent pas reconnaître Dieu comme le “Seigneur du ciel et de la terre” (Matthieu 11. 25 ; Actes 17. 24). Dieu est le bienvenu au ciel, domaine au sujet duquel l’homme ne sait rien et ne se soucie pas ; mais quant à la terre, centre des affections de tout homme, elle doit être gouvernée selon l’idéal de l’homme qui considère sa volonté comme suprême, à l’exclusion totale de Dieu.

Néanmoins, Dieu a ses plans pour le futur gouvernement du monde, et il ne nous a pas laissés dans l’ignorance de “ce qu’il va faire”. Aux jours du Pharaon, Dieu lui a montré par un songe ce qu’il était sur le point de faire. De nos jours, il nous a montré encore plus clairement, par une révélation directe, ce qu’il va faire, certainement sans beaucoup tarder (voir Apocalypse 22. 6, 10). Dieu allait gouverner l’Égypte par quelqu’un qui avait été rejeté par ses frères, qui avait été chassé et oublié par le monde. Et Dieu nous a révélé que, selon son bon plaisir, il veut “tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre” (Éphésiens 1. 10).

En entrant dans le monde, le Seigneur n’a pas trouvé de place, pas même dans une auberge au bord du chemin. En traversant ce monde, il a été un “étranger” dans le pays et un homme “de passage” (voir 1 Pierre 2. 11), n’ayant pas de “lieu où reposer sa tête” (Luc 9. 58). Avant de quitter ce monde, il a été cloué sur une croix entre deux brigands. Et c’est à son sujet que Dieu a décrété : “Le gouvernement sera sur son épaule” (Ésaïe 9. 6).