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Le Seigneur est proche

Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis… Et ayant crié d’une voix forte, Jésus dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit.
Luc 23. 43, 46
Ils ont vu Jésus mourir sur la croix

Jésus, le Fils de l’homme sans péché, était suspendu sur la croix entre deux grands criminels. Ceux qui passaient par là hochaient la tête et disaient : “Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même” (Matthieu 27. 42). Cela nous rappelle les paroles du prophète Jérémie : “N’est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s’il est une douleur comme ma douleur…” (Lamentations de Jérémie 1. 12).

Les deux brigands avaient été témoins des souffrances silencieuses de Jésus, et ils l’avaient entendu prier : “Père, pardonne-leur…” (Luc 23. 34). L’un d’eux s’est tourné par la foi vers le Sauveur, reconnaissant sa culpabilité et demandant le pardon. Son nom ne nous est pas donné ; en effet, il représente tous ceux qui croient. À un moment donné, il a eu peur de la séparation éternelle d’avec Dieu, et l’instant d’après, il a reçu la promesse qu’il serait avec le Sauveur le jour même : “Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis”. Cet homme né de nouveau devient maintenant un évangéliste pour l’autre brigand sur la croix, et ce récit vous parle encore à vous aujourd’hui. Êtes-vous venu au Sauveur ? Venez à l’instant même, car il se peut que vous n’ayez pas de demain !

Luc rapporte ces derniers mots de Jésus, lorsqu’il a crié d’une voix forte : “Père ! entre tes mains je remets mon esprit”. Les premières paroles de Jésus se trouvent aussi dans l’Évangile de Luc. Après avoir été trouvé dans le temple, Jésus dit à son père et à sa mère : “Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ?” (Luc 2. 49). Jésus a travaillé pour son Père du début à la fin de sa carrière terrestre. Il a marché, faisant du bien, guérissant les malades, ouvrant les yeux des aveugles. En toutes circonstances, même au jardin de Gethsémané, il s’est soumis à la volonté de son Père dans une obéissance parfaite.

De tout notre cœur, nous partageons la même pensée que le centurion qui a vu ce qui s’était passé sur cette croix, et qui a glorifié Dieu en disant : “En vérité, cet homme était juste” (Luc 23. 47).

J. Redekop

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