Le Seigneur est proche
Jésus, le Fils de l’homme sans péché, était suspendu sur la croix entre deux grands criminels. Ceux qui passaient par là hochaient la tête et disaient : “Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même” (Matthieu 27. 42). Cela nous rappelle les paroles du prophète Jérémie : “N’est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s’il est une douleur comme ma douleur…” (Lamentations de Jérémie 1. 12).
Les deux brigands avaient été témoins des souffrances silencieuses de Jésus, et ils l’avaient entendu prier : “Père, pardonne-leur…” (Luc 23. 34). L’un d’eux s’est tourné par la foi vers le Sauveur, reconnaissant sa culpabilité et demandant le pardon. Son nom ne nous est pas donné ; en effet, il représente tous ceux qui croient. À un moment donné, il a eu peur de la séparation éternelle d’avec Dieu, et l’instant d’après, il a reçu la promesse qu’il serait avec le Sauveur le jour même : “Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis”. Cet homme né de nouveau devient maintenant un évangéliste pour l’autre brigand sur la croix, et ce récit vous parle encore à vous aujourd’hui. Êtes-vous venu au Sauveur ? Venez à l’instant même, car il se peut que vous n’ayez pas de demain !
Luc rapporte ces derniers mots de Jésus, lorsqu’il a crié d’une voix forte : “Père ! entre tes mains je remets mon esprit”. Les premières paroles de Jésus se trouvent aussi dans l’Évangile de Luc. Après avoir été trouvé dans le temple, Jésus dit à son père et à sa mère : “Ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ?” (Luc 2. 49). Jésus a travaillé pour son Père du début à la fin de sa carrière terrestre. Il a marché, faisant du bien, guérissant les malades, ouvrant les yeux des aveugles. En toutes circonstances, même au jardin de Gethsémané, il s’est soumis à la volonté de son Père dans une obéissance parfaite.
De tout notre cœur, nous partageons la même pensée que le centurion qui a vu ce qui s’était passé sur cette croix, et qui a glorifié Dieu en disant : “En vérité, cet homme était juste” (Luc 23. 47).