Le Seigneur est proche
Une veuve et son fils qui mouraient de faim, deux bûchettes, et une poignée de farine : voilà ce que découvre Élie, alors qu’il approche de Sarepta ! Et pourtant, la parole qu’il avait reçue était bien celle-ci : “J’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir”. Comme tout cela était éprouvant et profondément mystérieux !
Élie, cependant, n’a pas douté de la promesse de Dieu, mais a été fort dans la foi. Il savait que le Dieu tout-puissant allait faire face à ses besoins ; ainsi, même s’il n’y avait eu ni huile ni repas, cela n’aurait pas eu d’importance pour lui, car il regardait, au-delà des circonstances, au Dieu qui donne ces circonstances. Il ne voyait pas la veuve, mais Dieu. Il ne regardait pas à la poignée de farine, mais au commandement divin ; c’est pourquoi son esprit était tout à fait calme et serein face à une situation qui aurait découragé quelqu’un marchant “par la vue” (voir 2 Corinthiens 5. 7). Il était capable de dire, sans avoir l’ombre d’un doute : “Le pot de farine ne s’épuisera pas, et la cruche d’huile ne manquera pas” (v. 14).
Nous avons ici la réponse de la foi au langage de l’incrédulité. Dès le moment où l’esprit reçoit la promesse de Dieu, les raisonnements de l’incrédulité n’ont plus de prise sur lui. L’incrédulité met les circonstances entre Dieu et l’âme ; la foi met Dieu entre l’âme et les circonstances. Marchons donc dans la puissance de la foi, à la louange de Celui que la foi honore toujours ! Une poignée de farine offrira, dans la main de Dieu et pour la foi, une ressource suffisante.
“Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?” (Jean 6. 9). C’est le langage du cœur humain ; mais la foi ne dit jamais : Qu’est-ce que cela pour tant de monde ? Elle dit : Qu’est-ce que Dieu offre pour tant de monde ? L’incrédulité dit : nous ne sommes pas capables ; la foi dit : mais Dieu est bien capable.