Dans l’Épître aux Hébreux, nous avons trois fois l’expression “peut” ou “est à même de” pour décrire la puissance du Seigneur, notre parfait Souverain Sacrificateur.

Christ peut “sympathiser à nos faiblesses” (4. 15). Le Seigneur Jésus est au ciel, Homme glorifié, pour intercéder pour nous auprès de Dieu. Il comprend nos faiblesses, et cela non seulement parce qu’il connaît toutes choses, mais aussi parce qu’il peut réellement ressentir ces faiblesses et y compatir, car il n’a pas oublié ce qu’il a éprouvé autrefois sur la terre. Christ sait ce qu’est le deuil, et il peut nous comprendre parfaitement dans une telle situation (voir Jean 11). Le Seigneur Jésus sait ce qu’un enfant peut craindre, ayant été lui-même un enfant. Il compatit à nos faiblesses, aux limites et aux insuffisances de notre existence terrestre (mais pas à l’égard de nos péchés !).

Christ “est à même de secourir ceux qui sont tentés” (2. 18). Qu’il est bon d’avoir quelqu’un qui puisse comprendre ce que nous ressentons dans chaque situation ! Mais nous avons encore davantage : Christ est aussi à même de secourir. Il a lui-même souffert lorsqu’il a repoussé les tentations ; il nous aide, afin que nous ne perdions pas courage lors des épreuves et que nous ne tombions pas dans le péché. Il est en mesure de nous donner tout ce dont nous avons besoin, dans n’importe quelle situation, pour marcher dans le chemin de Dieu.

Le Seigneur “peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui” (7. 25). Il fournit de l’aide, et il donne plus encore : une pleine délivrance. La plus parfaite des délivrances viendra lorsqu’il nous introduira au ciel, loin de la scène du péché. Ce sera alors la délivrance complète donnée par notre Souverain Sacrificateur. Que la reconnaissance monte continuellement de nos cœurs vers lui pour cette grâce surabondante !

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[Le Seigneur a dit à l’apôtre Paul :] Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.