Le Seigneur est proche
Nous qui sommes des croyants de la période de la grâce, nous avons une relation particulière avec Dieu : il est notre Père, nous sommes ses enfants. Le fait même qu’il nous ait introduits dans cette relation est quelque chose de merveilleux. Dans son amour il voulait faire de nous ses enfants, alors que nous n’étions absolument pas dignes d’être aimés. Pour que cela soit possible, Dieu a livré pour nous son Fils unique à la mort. Aurait-il pu donner une preuve plus admirable de son amour envers nous ?
Dans cette relation avec Dieu le Père, nous pouvons apprécier chaque jour son amour. Nous avons le privilège de nous adresser à lui en disant “Abba, Père”, ce qui est l’expression d’une relation de confiance (voir Romains 8. 15 ; Galates 4. 6). Connaissons-nous en pratique cette communion vivante avec lui ?
Bien que nous soyons enfants de Dieu, nous vivons encore dans le monde. Mais nos relations avec le monde sont conditionnées par l’amour de Dieu pour nous. Si nous sommes les objets des affections divines et si nous y répondons, nous penserons alors la même chose du monde que Dieu lui-même : le monde a mis à mort son Fils. Comment pourrions-nous alors faire des compromis avec le monde, voire même lui montrer de l’amitié ? L’amour du Père et l’amour pour le monde s’excluent l’un l’autre. L’Écriture est formelle à cet égard : “Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui” (1 Jean 2. 15).
En revanche, nous serons aussi “imitateurs de Dieu” notre Père (Éphésiens 5. 1) qui “a tant aimé le monde” (Jean 3. 16), en aimant tous ceux qui sont encore étrangers à Sa grâce et en désirant le leur faire connaître comme Celui qui les aime. “Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ – Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen –, nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5. 20).