Le Seigneur est proche
Qui peut mesurer la profondeur de l’angoisse du Seigneur Jésus, le trouble de son âme, le terrible combat qu’il a connu, le mal qu’on lui a fait ? Dans le jardin de Gethsémané, nous avons un aperçu de cette épreuve et de cette souffrance (Luc 22. 44 ; Hébreux 5. 7). Le mot hébreu traduit ici par “travail” exprime tout ce que le Seigneur a dû connaître alors. Durant cette heure de la nuit, pas un seul disciple n’a sympathisé avec lui, car ils s’étaient endormis. Mais cette épreuve, qu’est-elle comparée au “travail de son âme” quand il souffrait sur la croix, en particulier quand il était abandonné de Dieu pendant les trois heures de ténèbres ? Alors il a confessé chacun de nos péchés, et s’est identifié avec ces péchés dans ses souffrances – un “travail” insondable pour celui qui était sans péché !
Quand il a dit : “C’est accompli” (Jean 19. 30), Jésus a considéré la chose du point de vue de Dieu, et il a été satisfait. Toutes les hautes exigences de Dieu, justes et saintes, celles de sa justice, de sa sainteté, et de son amour, ont été pleinement satisfaites par l’Homme Christ Jésus ; elles ont été à l’entière satisfaction et à la pleine gloire de Dieu. Aussi Jésus a-t-il pu reposer sa tête, car Dieu était à jamais satisfait et avait accepté tout son travail. Rien n’avait été en vain. Quel blasphème ce serait d’ajouter quoi que ce soit à son œuvre parfaite !
Il est merveilleux que le Seigneur Jésus veuille partager sa satisfaction et sa joie avec nous, déjà maintenant. Dans le monde à venir, Israël se réjouira et les nations seront associées à cette joie du Seigneur. Quel contraste avec tout son travail et toute sa peine ! Cette joie nous rappelle le prix qu’il a payé pour amener beaucoup de personnes à Dieu, pour enseigner “la justice à plusieurs” : ce sont tous ceux qui ont cru en lui, et dont il a “porté les iniquités”.