Le roi Josias avait lancé un projet de purification du temple et de réparation des dommages causés par la négligence ou par le vandalisme. Il est à la fois étonnant et instructif de voir l’ampleur des dommages qui peuvent être causés à la maison de Dieu lorsque son peuple tombe dans l’idolâtrie. Bien sûr, cela s’applique aussi à l’histoire de l’Église.

En déblayant les décombres dans le temple, le sacrificateur Hilkija et ses ouvriers ont trouvé le livre de la Loi. Cela montre l’état spirituel du peuple en Israël ; la Parole de Dieu avait été tellement négligée qu’il n’en restait plus qu’un seul exemplaire ! Dieu, dans sa providence, avait veillé à préserver sa Parole et il a permis cette découverte ; nous pouvons, encore aujourd’hui, en être reconnaissants.

Quand Shaphan apporte le livre de la Loi au roi, il l’appelle simplement “un livre”. Cela peut signifier qu’il n’était même pas sûr de ce que c’était, et il était scribe ! Josias s’est profondément humilié quand ce dernier exemplaire de la Parole de Dieu a été trouvé (34. 14-19). Il a montré combien il était sensible à cette Parole de Dieu et a ressenti à quel point le peuple avait désobéi à la loi de Dieu. En fait, chacun des rois d’Israël devait écrire une copie de la Loi et la lire “tous les jours de sa vie” (Deutéronome 17. 18, 19), mais de toute évidence cela avait été négligé. Tout véritable réveil dans l’histoire de l’Église a commencé par un intérêt renouvelé pour la Parole de Dieu. À l’époque actuelle, nous avons le bonheur d’avoir de multiples exemplaires et diverses éditions de la Bible – plus qu’il n’en a jamais été auparavant. Mais “à quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé” (Luc 12. 48).