Dans ce seul chapitre, Dieu est présenté comme le Dieu de patience, le Dieu d’espérance et le Dieu de paix. La patience est donc le premier caractère de Dieu qui soit souligné. En effet, l’évangile de la grâce de Dieu avait atteint Rome, la grande métropole, où cohabitaient Juifs et païens avec leurs cultures et leurs religions distinctes. Dieu s’adressait à tous, ne faisant aucune différence parce que tous sont pécheurs et ont besoin du salut. Cependant, il existait encore de grandes différences entre les croyants d’origine juive et ceux des nations, et il fallait beaucoup de patience pour éviter qu’ils ne soient dispersés et séparés dans des groupes différents et forment des assemblées ou églises distinctes. Le but à atteindre, c’était qu’ils aient entre eux un même sentiment, celui qui a caractérisé aussi le Seigneur Jésus : l’humilité. Paul exhorte ces croyants à vivre ensemble en bonne harmonie. Cette exhortation s’adresse aussi à nous. Il nous dirige vers la source – le Dieu de patience et de consolation ; il nous invite à regarder vers Jésus, animés d’un seul esprit et d’un seul cœur, délivrés maintenant pour adorer dans la liberté de l’Esprit.

L’apôtre poursuit en parlant du Dieu d’espérance, qui remplit le cœur des croyants de joie et de paix. Dieu désire que les chrétiens vivent dans ce monde dans l’espérance de la gloire future. “L’espérance ne rend pas honteux”, a écrit aussi Paul dans cette épître (5. 5). L’espérance ne considère pas les dangers et les craintes actuels comme définitifs, mais elle regarde vers l’avenir, elle a confiance en Dieu et en ses promesses.

Enfin, Dieu est le Dieu de paix, qui nous fait la promesse de sa présence avec nous. Nous ne manquons de rien ! Que sa présence et sa paix soient notre force constante pendant que nous marchons avec lui jour après jour.