Le Seigneur est proche
Job était un homme qui craignait Dieu. Cette crainte de Dieu dirigeait toute sa vie, et faisait de lui un homme droit, qui se retirait du mal.
Nous sommes frappés en pensant à Job et à tout ce qui lui est arrivé. La valeur de son bétail équivaudrait aujourd’hui à environ cinq millions d’euros, et il a tout perdu en un seul jour. Puis, le même jour, il a perdu ses dix enfants. Ceux qui ont perdu un enfant peuvent difficilement partager avec d’autres la grande douleur que cela représente pour eux, même des années plus tard. Et si l’on en perdait dix le même jour ! En considérant cela, nous ne devrions pas être durs vis-à-vis de la femme de Job dans son amertume, car, elle aussi, a tout perdu.
Dans son malheur, Job craignait Dieu. Il se jette à terre et se prosterne, disant que Dieu “a donné”, que Dieu “a pris” ; puis il bénit le nom de l’Éternel (1. 21). Plus tard, lorsqu’il est frappé d’ulcères, il réagit ainsi : “Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ?” (2. 10). Il répond comme il convient à sa femme – remarquez qu’il ne l’a pas traitée d’insensée, mais qu’il lui a seulement dit qu’elle parlait comme si elle était insensée.
Plus tard, il dira : “Je sais que mon rédempteur est vivant… et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu, que je verrai, moi, pour moi-même ; et mes yeux le verront, et non un autre” (19. 25-27). Oui, la crainte du Seigneur le rendait confiant en Dieu, quelles que soient ses circonstances. Il savait que Dieu gardait le contrôle de tout, qu’il était son Rédempteur et son espérance pour l’avenir. Oui, il avait des questions, il avait des plaintes, il chancelait ; mais il craignait l’Éternel, c’est pourquoi il se retirait du mal.
Que la crainte du Seigneur soit aussi une réalité dans nos vies !