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Le Seigneur est proche

En la dernière journée, la grande journée de la fête, Jésus se tint là, et il cria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
Jean 7. 37
La fête des tabernacles : une fête joyeuse

La fête des tabernacles était une fête où dominait la joie ; elle avait lieu une fois que toutes les récoltes étaient achevées, et c’était la dernière des fêtes juives de l’année. Les regards se portaient sur le passé, sur le voyage d’Israël à travers le désert, et vers l’avenir, sur le royaume promis du Messie. Pendant cette fête, les Juifs vivaient dans des cabanes faites de branches ; ils se souvenaient des soins de Dieu pendant près de 40 ans (Lévitique 23. 33-44).

La fête durait huit jours. À l’aube de chacun des sept premiers jours, les sacrificateurs et le peuple se rejoignaient dans une joyeuse procession et se dirigeaient avec une cruche d’or vers le réservoir de Siloé. Ils remplissaient le vase et retournaient au temple par la porte des eaux. Ils répandaient alors l’eau au pied de l’autel des holocaustes, tandis que le chœur du temple chantait avec joie : “Vous puiserez de l’eau avec joie aux fontaines du salut” (Ésaïe 12. 3). Ce rituel rappelait que l’Éternel avait miraculeusement fourni de l’eau à Israël pendant le voyage à travers le désert, et anticipait le rafraîchissement spirituel qui accompagnerait la venue du Messie.

Le huitième et dernier jour de la fête représentait l’entrée d’Israël dans la Terre promise : aussi la cérémonie n’était-elle pas répétée. Mais une prière spéciale était récitée pour demander à Dieu qu’il pleuve dans l’année à venir. C’est ce même jour, lorsque les eaux du rituel juif avaient cessé de couler, que Jésus a invité chacun à venir à lui et à boire de l’eau vive pour apaiser sa soif spirituelle !

Pendant la fête des tabernacles, les alentours du temple étaient également illuminés par de grands chandeliers rappelant au peuple la colonne de feu qui avait guidé Israël dans le désert. Après la fête, tôt le matin (Jean 8. 2), alors que le soleil se levait et que les lumières de la fête s’étaient éteintes pour une année, Jésus a proclamé : “Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (v. 12).

T. Bouter

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