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Le Seigneur est proche

La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?
Jean 18. 11
Une coupe de colère et une coupe de bénédiction

Christ nous est révélé de différentes manières dans les évangiles. Matthieu, par exemple, le présente comme le Roi ; Marc, comme le Serviteur ; Luc, comme le Fils de l’homme ; et dans l’Évangile de Jean, il est dépeint comme le Fils de Dieu.

Dans Matthieu, Marc et Luc, les récits de Gethsémané sont semblables, alors que Jean se place dans une perspective très différente. Dans les trois premiers évangiles, nous voyons le Seigneur Jésus prier dans le jardin : “Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux” (Matthieu 26. 39). Là, nous prenons conscience de ce qu’était pour le Seigneur Jésus l’œuvre terrible qu’il avait devant lui en vue du salut de l’humanité. Le fait que la coupe n’est pas passée loin de lui nous montre qu’il n’y avait pas d’autre solution. La coupe de la colère que nous avions provoquée et que nous devions subir était placée devant lui.

Dans l’Évangile de Jean, nous voyons autre chose. Pendant le moment-même où le Seigneur priait, rien n’est rapporté de sa douleur, de sa souffrance et du prix à payer pour nous sauver. Au lieu de cela, après avoir terminé sa supplication, le Seigneur Jésus a dit, quand on est venu l’arrêter : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?”. Ensuite, sur la croix, il a pris la coupe de la colère, et l’a complètement vidée. À la fin, il a dit : “C’est accompli” (Jean 19. 30). Ainsi cet évangile nous présente plutôt comment le Fils de Dieu achève avec détermination et en perfection l’œuvre que le Père lui a donnée à faire (voir 17. 4).

Maintenant, pour tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur, la coupe de la colère a disparu ! Et à sa place, pour eux, il y a une coupe nouvelle, une “coupe de bénédiction” (1 Corinthiens 10. 16) ! Dieu “n’a pas épargné son propre Fils, mais… l’a livré pour nous tous” (Romains 8. 32) ; ainsi tous ceux qui croient en lui n’auront jamais à faire face à “la colère qui vient” (1 Thessaloniciens 1. 10). “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus” (Romains 8. 1) !

B. Prigge

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